« Ma nomination au ministère des Affaires étrangères n'était pas un mauvais choix. J'étais l'homme qu'il faut à la place qu'il faut et j'ai accompli ma mission avec succès », a déclaré Rafik Abdessalem, ex-ministre des Affaires étrangères. Le gendre de Rached Ghannouchi a précisé, dans une interview publiée vendredi 5 avril 2013 sur les colonnes du quotidien Assarih, que le poste qu'il avait occupé, fait l'objet de manipulations : « Certaines parties ont exploité ce poste pour attaquer directement le mouvement Ennahdha. A travers ma nomination aux Affaires étrangères, ces parties cherchaient à isoler Ennahdha à l'étranger ! Pour ces raisons, je refuse actuellement d'occuper des postes officiels. Même après mon départ, chaque nahdhaoui rencontrera les mêmes problèmes s'il est nommé aux AE. Cela signifie que je n'étais pas visé en personne, mais tant que le ministère est entre les mains d'Ennahdha, cette campagne ne s'arrêtera pas ». Rafik Abdessalem a, également, affirmé qu'il ne compte pas quitter la vie politique même après son départ du gouvernement : « Je tiens mes promesses pour faire réussir cette phase de transition démocratique. Des postes gouvernementaux m'ont été proposés, mais actuellement je préfère travailler au sein d'Ennandha. J'ai beaucoup à faire pour mon parti ».