Saad Ben Nasser Al Homidi, ambassadeur de l'Etat du Qatar en Tunisie, a annoncé, mercredi 8 mai 2013, au cours d'une cérémonie officielle à la Cité des Sciences, le lancement de Qatar Friendship Fund (QFF), un programme dédié à la promotion de la culture de l'entrepreneuriat en Tunisie. Egalement président de QFF, Saad Ben Nasser Al Homidi a indiqué que le QFF est ses partenaires tunisiens (Réseau Entreprendre et Start-up Factory by Tunisiana) sont engagés à soutenir la jeunesse tunisienne : « QFF est certain que les jeunes tunisiens possèdent tous les éléments nécessaires pour réussir. Ils ont un excellent niveau d'instruction et ils sont motivés et pleinement engagés ». L'ambassadeur a affirmé que ce partenariat vise à renforcer les relations tuniso-qataries mais aussi à développer l'économie du savoir dans le pays du printemps arabe. Badreddine Ouali, président du groupe Vermeg et porte-parole de QFF, a précisé que cette initiative est avant tout un programme de développement basé sur un partenariat avec la société civile en Tunisie, et ce à travers des projets créateurs de nouvelles opportunités d'emploi : « En Tunisie, il existe un important potentiel de croissance à saisir. Mais cela reste insuffisant, car les chances d'emploi se font rares dans notre pays. Il faut être réaliste, l'Etat ne peut pas résoudre le problème du chômage, qui se transforme en cauchemar chez les sans-emploi. QFF vise, par la suite, à impulser l'entreprenariat au bénéfice des jeunes tunisiens ». L'entrepreneur a annoncé la création d'un comité de gouvernance QFF. Ce comité est composé de cinq membres à savoir : Chiheb Bouden (directeur et doyen de l'Ecole nationale d'ingénieurs de Tunis, Enit), Abdelwahab Ben Ayad (PDG du groupe Poulina), Wided Bouchamaoui (présidente de l'UTICA), Radhi Meddeb (président de l'IPEMED), Salah Hannachi (ancien ambassadeur et doyen du corps diplomatique africain à Tokyo). « Ce comité sera chargé du suivi et du contrôle des projets. Les membres du comité peuvent présenter les recommandations nécessaires à l'entrepreneur afin que son projet voie le jour. Ils peuvent, à travers leur expérience et leurs évaluations, nous faciliter le choix de bons projets. Car, l'un des nos objectifs est d'assurer la continuité et la réussite du projet pour plusieurs années », a martelé M. Ouali. Khaled Ben Younès, directeur exécutif à Tunisiana en charge de Startup Factory, a déclaré que le QFF offre la possibilité d'entendre le champ d'intervention de Startup Factory en lançant un espace d'incubation doté de centres d'innovations en collaboration avec des partenaires de renommée comme Microsoft : « Grace au QFF, Start-up Factory aura la possibilité d'allouer des sommes plus importantes pour les financements des start-up en Tunisie. La jeunesse tunisienne doit réaliser ses aspirations à travers l'entrepreneuriat et la technologie. C'est pour cette raison que nous avons lancé le Qatar Friendship Fund ».