Après plus de deux ans d'attente, l'ancien patron des patrons, Hédi Djilani, a rompu le silence et lancé, dimanche 02 juin 2013, un cri d'alarme sur son compte personnel Facebook. L'ex-président de l'UTICA (Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat) a affirmé qu'il est toujours sans passeport et accusé « injustement » de corruption : « Je sui innocent et le temps le prouvera. Je suis convaincu, aujourd'hui, que mon dossier est traité d'une manière politique et sans aucune objectivité. Cela fait deux années que mon dossier est en traitement devant la justice, alors que mon innocence est évidente ». M. Djilani a, en outre, avancé que l'UTICA a déclaré à l'unanimité lors de son congrès le 17 janvier 2013 que sa gestion (2006 à 2011) était saine et indiscutable. Il a indiqué que l'UTICA est et doit rester un syndicat libre et indépendant de l'Etat : « Je demande à tous les syndicalistes de l'UTICA, de l'UGTT, de l'UTAP d'intervenir pour que la justice ferme définitivement ce dossier. Ces mêmes accusations seront, l'un de ces jours, utilisées contre d'autres dirigeants de l'UTICA, de l'UGTT, et de l'UTAP, si vous restez les bras croisés ».