La Tunisie s'est dotée d'un nouveau cadre réglementaire qui vient d'être élaboré et permettra aux investisseurs privés de produire de l'électricité à travers des énergies renouvelables (éolienne, solaire…) et même de l'exporter. C'est ce qu'a annoncé, récemment, le Secrétaire d'Etat chargé de l'Energie et des mines, Nidhal Ouerfelli. « Ce cadre constitue un pas important vers la libéralisation du secteur de l'électricité en Tunisie, domaine, jusqu'à présent monopolisé par la STEG », a estimé M. Ouerfelli. A l'en croire, le ministère de l'Industrie adoptera une approche participative dans l'élaboration des plans futurs pour le secteur de l'énergie et ne manquera pas de contribuer à la mise en place d'une stratégie énergétique à l'horizon 2030. Les grandes lignes de cette stratégie seront présentées fin octobre 2013 dans le cadre d'une réunion ministérielle et soumises à l'Assemblée nationale constituante (ANC). Pour l'heure, la Tunisie redoute l'augmentation du déficit de la balance énergétique qui pourrait atteindre 1,9% contre 1,6% en 2012. Ceci, pendant que les indicateurs énergétiques affichent une baisse de 1% de la production du pétrole et d'une régression de 3% de la production de l'électricité en 2012 par rapport à 2011.