Dans un courrier « confidentiel » envoyé le 20 août 2013 à Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, des représentants des ministères de l'Intérieur et de la Défense ont demandé la libération du général Ali Seriati, ex-directeur de la sûreté présidentielle. Dans un article publié le lundi 2 septembre sur son site internet, le magazine Jeune Afrique affirme que les auteurs de ce courrier suggèrent la libération de trois anciens responsables sécuritaires et militaires n'ayant pas été condamnés par la justice, dont Ali Seriati. Selon la même source, la libération, le 12 juillet, de Abdallah Kallel, Abdelwahab Abdallah et Mohamed Ghariani, trois figures du régime Ben Ali, aurait été suggérée par l'Arabie saoudite. Cette décision a été interprétée comme un geste d'apaisement envers les membres de l'ancien régime.