« Nous devons remercier Dieu et dire que la Tunisie va bien », a affirmé avec assurance Rafik Abdessalem, ex-ministre des Affaires étrangères et gendre du leader du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi. Le membre du conseil de la Choura a précisé, lors de son passage mardi 24 septembre 2013 sur Shems FM, que la situation du pays est difficile mais pas catastrophique : « En comparaison avec les pays du printemps arabe, la Tunisie s'en sort bien. Il est toujours possible de rectifier le tir sur le plan économique ». Rafik Abdessalem a indiqué que le taux de croissance est actuellement entre 3 et 3,6%, rappelant que la Troïka a pris ses fonctions alors que le taux de croissance était de l'ordre de -1.8% : « Une baisse du taux de chômage d'environ 2% a été également enregistrée ». Quelle réalité défend donc M. Abdessalem ?