Face à l'intérêt manifesté par la firme Mitsubishi Corporation pour fournir des bourses à des étudiants-chercheurs tunisiens, l'Ecopark de Sciences et de Technologie de Borj Cédria vient récemment signer un mémorandum avec le géant japonais. A la faveur de ce mémorandum, un don de trois bourses d'une valeur de 15 mille dinars par an est octroyé à 3 étudiants-chercheurs, soit 5 mille dinars par an chacun pour l'année scolaire 2009/ 2010. Ces bourses s'inscrivent dans le cadre de «Mitsubishi International Scholarship», qui est un programme à travers lequel le groupe japonais concrétise le sens de sa «responsabilité sociale». Ces bourses permettent aux étudiants d'étudier en Tunisie tout en bénéficiant du financement nécessaire. L'octroi de ces trois bourses pourrait être éventuellement renouvelé au profit des mêmes étudiants pour une ou deux années universitaires à la condition que les bénéficiaires réussissent dans leurs études et travaux de recherche. C'est une première initiative en Tunisie qui a des effets bénéfiques pour les étudiants. L'octroi de bourses n'est pas nouveau pour ce groupe japonais, dans la mesure où d'autres pays, surtout en Asie, ont bénéficié d'un tel programme. Ce n'est pas un hasard si notre pays est choisi pour tirer le meilleur profit de cette expérience. Le choix des étudiants du Pôle technologique de Borj Cédria a été fait par Mitsubishi Corporation, installée en Tunisie depuis 1979. Participer au développement de la connaissance Cette initiative s'inscrit également dans le cadre de la participation des secteurs public et privé au programme de coopération tuniso-japonaise dont le Pôle technologique de Borj Cédria bénéficie aussi bien sur le plan technologique, académique que financier. On espère que cette expérience se perpétue et se généralise pour toucher d'autres étudiants qui ont incontestablement besoin de bourses pour leurs études. Rappelons que la cérémonie consacrée à annoncer l'octroi des bourses a été rehaussée par la présence de Mr Makoto Katagiri, directeur général de Mitsubishi Corporation (bureau de Tunis), et de Mr Salah Hannachi, président-directeur général du pôle technologique en question. Mr Katagiri a souligné, dans son allocution, que «ce geste, combien symbolique, s'inscrit aussi dans la politique d'engagement et de responsabilité que porte Mitsubishi Corporation à l'égard des institutions éducatives et universitaires». Il a exprimé également son «sincère souhait de participer, même modestement, au développement de la connaissance et de la recherche scientifique dans les pays» où se trouve le groupe japonais. A noter que le Pôle technologique de Borj Cédria s'inscrit dans le cadre du vaste programme national de création de pôles spécialisés, dont le but est d'orienter les efforts de la recherche vers les priorités nationales tout en favorisant une synergie entre la recherche et l'industrie. Le pôle de Borj Cédria est spécialisé dans les domaines de la biotechnologie végétale, de l'eau, de l'environnement, de l'énergie et des matériaux. L'Ecopark de Borj Cédria est destiné à regrouper les activités de recherche et de développement, des activités d'analyse et de test, des activités industrielles innovantes et celles qui concernent l'incubation ainsi que la formation supérieure dans les secteurs précités. L'espace recherche comprend quatre centres, à savoir le centre de recherche et des technologies de l'énergie, le centre de biotechnologie, le centre de recherche et des technologies des eaux et le centre national de recherche des sciences des matériaux. L'espace de formation universitaire se trouve au sein de l'Institut supérieur des sciences et des technologies de l'environnement, alors que l'espace d'innovation est abrité au sein du centre des ressources technologiques. L'Ecopark compte aussi la pépinière d'entreprises, en plus des ateliers relais, un espace de services communs et une unité d'information et de documentation scientifique. Tous les travaux effectués dans ces espaces profitent à l'économie nationale d'une façon générale et à l'entreprise d'une façon particulière. Le financement est essentiel dans les travaux de recherche et les études.