Dans l'entretien qu'il a accordé à Europe 1, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a exclusivement parlé du dernier attentat perpétré à Sousse. Le Chef de l'Etat a admis que les Tunisiens avaient peur, que le coup était douloureux, mais qu'il ne fallait pas « paniquer, car le plus important était que « l'Etat demeurait debout ». Au micro de Pierre Elkabbach, BCE a replacé l'action terroriste dans un contexte de tension internationale et a souligné la disposition de bon nombre d'états à [nous] soutenir. « François Hollande, en premier » a-t-il précisé. Bien que reconnaissant les failles de la sécurité intérieure, le Président a exprimé son étonnement que cet attentat ait eu lieu sur une plage et a indiqué que les forces de sécurité avaient été prises de court car, «le système de protection devait débuter le 1er juillet » Cependant, pour le chef de l'Etat, la Tunisie compte bien réagir : « S'il y a des défaillances, nous avons décidé d'ouvrir une enquête, des sanctions immédiates seront prises. Nous allons également renforcer notre armée, créer une police touristique armée des plages, nous avons déjà fait appel aux réservistes. Nous devrions aussi mieux contrôler la frontière avec la Libye. Ceux qui veulent et peuvent nous aider sont d'ailleurs les bienvenus, mais nous allons de toute façon faire le maximum par nos propres moyens ». Mais le grand défi pour BCE est semble-t-il ailleurs. « Mon devoir et ma grande tâche, c'est de préparer la jeunesse de demain », a-t-il annoncé. M. BELLAKHAL
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