Dans l'interview qu'il a accordée au magazine Paris Match, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a appelé à l'unité nationale face à la montée du terrorisme. Il a considéré que la Tunisie n'était ni sur ses gardes ni assez préparée pour faire face à ce genre de drames, concédant qu'il y avait eu des défaillances, malgré les interventions « efficaces » des services de sécurité. Le chef de l'Etat a reconnu un déficit de renseignements pour pouvoir prévenir l'attentat contre le musée du Bardo. Il a indiqué que « nous » sommes en train de nous ressaisir et que les réformes allaient être très rapidement entamées. Essayant d'expliquer la montée du djihadisme en Tunisie et de son corollaire le terrorisme, BCE a pointé du doigt le laxisme du gouvernement dirigé par les islamistes, par la situation économique et sociale dramatique et par la situation en Libye. Néanmoins, a-t-il souligné, la Tunisie demeure un havre de démocratie quoique n'étant plus un havre de paix. Il a indiqué que le djihadisme a trouvé un écho très favorable auprès d'une jeunesse désœuvrée et désespérée. Pour y remédier, a assuré le chef de l'Etat, il faudra s'atteler à améliorer la situation économique afin que les gens retrouvent l'espoir, ce qui, a-t-il dit, contribuera certainement à faire reculer l'islam radical. Une réforme de l'éducation est également indispensable, a-t-il ajouté, ainsi qu'un rétablissement des valeurs du travail notamment, car le Tunisien ne travaille plus, a-t-il fait constater. BCE a affirmé que le principal engagement de son mandat était d'engager la Tunisie dans le 21ème siècle, irrévocablement et faire en sorte qu'elle ne puisse regarder en arrière. « Jamais la Tunisie ne sera gouvernée selon les préceptes de la chariaa », a-t-il insisté. M. BELLAKHAL
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