Le promoteur de Marina Bizerte, M. Béchir Majdoub, a annoncé lors de sa dernière rencontre avec les journalistes que la société "Bizerte Cap 3000" a réussi un partenariat stratégique avec un leader mondial dans les bateaux de plaisance. En fait, Jean-François Fountaine, Directeur Général de Fountaine Pajot Catamarans et Kais Guiga, promoteur de la Marina de Bizerte ont signé ensemble un accord de coopération en mai dernier. Aux termes du contrat, Fountaine Pajot propose à ses clients, en plus de l'acquisition de leur bateau, un service personnalisé et adapté à Bizerte: à savoir, des places au port, un entretient annuel ou ponctuel et la préparation du bateau avant les croisières. La Marina de Bizerte, à 2 heures de Paris est située au cœur de la Méditerranée ce qui en fait le point de départ idéal pour les propriétaires Fountaine Pajot... Fountaine Pajot est le leader mondial en terme de nombre de modèles crées et de catamarans fabriqués. La société, opérationnelle depuis 1983, offre une gamme complète et renouvelée de catamarans à voile et à moteur. La société dispose de deux sites industriels situés à La Rochelle au cœur de la zone de production nautique de référence dans le monde en plus de son unité à Menzel Bourguiba (prés de Bizerte). La Tunisie a visé le tourisme des marinas depuis un certain temps. Les stations touristiques huppées de Port el-Kantaoui, Monastir, Hammamet, Djerba et Sidi Bou Saïd ont été les premières en Tunisie à se doter de marinas. Pas assez importantes cependant, avec un peu plus de 2000 anneaux d'amarrage au total, pour imposer le pays au cœur de l'activité de plaisance en Méditerranée (à titre de comparaison, le seul port du Cap d'Agde, en France, compte 3300 anneaux). De fait, la Tunisie ne pèse que 0,7 % de la capacité d'accueil de la zone. Maigre performance pour un pays riche de 1300 km de côtes. D'autant que, selon une étude de l'Office national du tourisme tunisien parue en 2007, l'accroissement du chiffre d'affaires des ports de plaisance, des prestations annexes et des dépenses des plaisanciers pourrait générer 16 millions de dinars (8,6 millions d'euros) de recettes annuelles supplémentaires. Le contrat de coopération ne peut d'accroître la capacité national d'accueil tout en espérant que ce genre de contrat sera la devises des autres gérants des ports de plaisance afin d'apporter le maximum de touristes « VIP ».