Renault et PSA Peugeot Citroën ont annoncé, vendredi dernier, le remboursement anticipé d'une tranche d'un milliard d'euros chacun sur le prêt public qui leur avait été accordé pour faire face à la crise. Le prêt a été accordé en 2009 pour trois milliards d'euros à 6% sur cinq ans dont le remboursement était initialement prévu entre 2011et 2014. Ce remboursement anticipé est un indicateur de bonne santé pour l'industrie automobile en France qui a illustré leurs reprises sur le marché mondiale après des périodes difficiles suite à la crise. PSA a précisé que le remboursement serait financé sur la trésorerie du groupe, et qu'il permettrait de réduire la dette brute et significativement les frais financiers. Renault a indiqué lui aussi que cette décision lui permettrait de réduire sa dette brute et ses frais financiers. Une reprise accompagnée de multiples projets surtout à l'international avec le développement vers la chine pour PSA Peugeot Citroën et le lancement de la voiture « Ultra Low Cost » en Russie par Renault et ses partenaires locaux. Un nouveau sang pour les deux groupes, fiertés de l'industrie française et maillons stratégiques de l'économie. Ces deux acteurs maitrisent une bonne partie du quota national réparti entre les concessionnaires des voitures en Tunisie. Une part de marché qui nécessite le développement des deux marques dont la reprise doit être confirmée en Tunisie, un des pays les plus importants dans la fabrication des composants automobiles et dont la commercialisation des voitures est en perpétuelle évolution depuis des années. Un ensemble d'éléments incitatifs pour le développement de la présence des constructeurs automobiles français en Tunisie, en collaboration avec ses partenaires locaux à savoir ARTES (Renault), Aures (Citroën) et Stafim (Peugeot).