La direction générale de la société « Parcs et Loisirs », filiale de Poulina Group Holding, a apporté les précisions suivantes : -Le 22 février 2011, sept employés ont quitté leur travail sans autorisation pour assister au match Tunisie-Algérie retransmis, le jour même, par la télé dans un café proche. Ces employés sont sortis par une porte dérobée pour que leur absence ne soit pas remarquée. A la suite de cela, leur responsable hiérarchique leur a adressé un questionnaire qu'ils ont refusé de recevoir. -Le 1er mars, le personnel de la société a menacé, par une pétition, d'observer une grève sous 48 heures au cas où le conseil d'administration ne limogerait pas le directeur général et le directeur technique. -Le 3 mars, une grève illégale (par son objet, par le non respect des délais de préavis et la non approbation de l'union régional de l'UGTT de Sousse), s'en suivit. Des slogans obscènes et injurieux ont accompagné ce mouvement et ont touché le directeur général et le directeur technique, évacués grâce à l'intervention de l'armée nationale. Devant ces actes dangereux et irresponsables, et face à cette situation devenue incontrôlable, le Conseil d'administration à décidé, «par mesure de sécurité, de fermer le parc au public, bien que toutes les dispositions aient été prises pour profiter des vacances scolaires du printemps pour relancer l'activité touristique à la Médina Mediterranea et dans toute la zone touristique Yasmine Hammamet», d'autant que, comme l'affirme aussi la direction, «les recettes prévisibles du parc ne couvrent même pas 30% des salaires.» « Il faut prendre conscience que l'intérêt du personnel et de l'entreprise sont solidaires et qu'il n'y a aucun intérêt pour l'incompréhension et la mésentente », précise encore la direction. Deuxième décision prise: faire appliquer les dispositions légales, notamment la rupture des relations de travail à l'encontre des éléments perturbateurs uniquement et non pas les 33 employés, comme il a été indiqué par certains médias. La direction tient à rappeler que son conseil d'administration «est le seul qualifié et habilité à révoquer un dirigeant et il ne cédera pas devant les revendications illégales de certains éléments perturbateurs, responsables du blocage de cette situation et des dommages causés sur les plans sociaux et financiers». Certains confrères avaient publié des informations « erronées » et « incomplètes », selon les responsables de l'entreprise, affirmant que « les employés du parc d'attraction, Carthage Land, à Yasmine Hammamet, ont fait une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de travail.