L'Espérance de Tunis abordera son match de samedi soir en position de force face à l'Entente de Sétif. Il lui suffit, en effet, de ne pas perdre face au club algérien pour assurer sa place en demi-finale. Cette année, les Sang et Or sont déterminés à retrouver le haut du pavé africain qu'ils ont abandonné depuis une dizaine d'années. Vainqueurs de la Coupe des clubs champions en 1994, de la Coupe de la CAF en 1997 et de la Coupe des vainqueurs de Coupe en 1998, on ne les a plus revus depuis dans l'une ou l'autre des finales continentales. Il est temps pour le champion de Tunisie de reprendre sa place dans le Gotha du football africain. Jusqu'à présent le club tunisois a réalisé un presque sans faute remportant trois victoires, une à l'extérieur contre Sétif, son adversaire de la fin de semaine, et les deux autres devant son public contre les Dynamos et le TP Mazembe. Il ‘a subi qu'une seule défaite, lors de la troisième journée, à Lubumbashi (1-2). Dans le camp de l'Entente de Sétif qui joue son va-tout et qui se trouve dans la capitale tunisienne depuis le début de la semaine, on a la ferme intention de déjouer les pronostics favorables à l'Espérance comme le dit le milieu de terrain Mourad Delhoum : « L'espérance est prenable, même dans son jardin ». Pour le joueur le demi-échec de la Tunisie contre le Malawi le week-end dernier en éliminatoire de la CAN Orange 2012 est un indice encourageant car il a fait douter l'ensemble du football tunisien. De son côté le gardien Faouzi Chaouchi, qui relève de blessure ne désespère pas retrouver sa place dans les buts ce qui n'est pas certain. L'entraîneur italien Giovanni Solinas a décrété une sorte de huis clos pour ses joueurs à Tunis. Les sorties ont été interdites afin de ne pas gêner la concentration de ses joueurs. Pour sr, la partie s'annonce particulièrement importante pour les deux équipes en raison de l'enjeu : la qualification pour l'Espérance dès la cinquième journée, la non élimination pour l'Entente de Sétif.