La migration clandestine en provenance des côtes libyennes n'a pas l'air de prendre fin. Chaque jour apporte son lot de surprises tant que la situation sécuritaire est instable dans ce pays voisin. Avec l'arrivée de l'été, ce fléau s'amplifie encore plus et la ville de Zarzis en subit les conséquences. Déjà, au cours de la semaine écoulée, 160 migrants ont quitté les villes côtières libyennes. Un premier bateau chargé de 75 migrants, bangladais et égyptiens, a été repéré par les Italiens dans les eaux internationales. Secourus par Maridive 601, l'embarcation n'a pas été autorisée à accoster au port de Zarzis. Cette ville n'a pas de places où les garder. Ces rescapés, ainsi que les membres de l'équipage du bateau secouriste, sont bloqués jusqu'à présent au large, depuis cinq jours. Leur situation se dégrade de jour en jour. Une deuxième embarcation vétuste chargée de 85 migrants dont 5 femmes et 5 enfants a été interceptée à la fin de la semaine par les garde-côtes libyens au niveau de la ville de Zouara, non loin du Sud-Est tunisien. Ces clandestins se composent de 37 Soudanais, 13 Bangladais 12 Libyens, 8 Somaliens, 5 Tchadiens, 5 Egyptiens, 3 Burkinabés et 2 Nigériens. Ils ont été escortés vers la ville d ‘El-Khoms. Ils ont reçu les premiers soins et ont été hébergés provisoirement dans un centre d'accueil de cette ville à proximité de Zouara. Dhaou MAATOUG
