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Il est fait pour être respecté !
LIGUE 1 — CALENDRIER
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 07 - 2015

Savoir gérer le calendrier, c'est redonner sa crédibilité à la compétition
L'une des tares majeures de notre compétition est le non- respect du calendrier établi avant le démarrage de chaque saison. Depuis plus de trois décennies, il a toujours fait l'objet de remaniements non-stop. Avant, ce n'était nullement le cas. Il est vrai qu'à cette époque, nos clubs lauréats ne s'intéressaient que trop peu aux compétitions continentales. Ce n'est qu'au milieu des années 1980 que celles-ci sont devenues attrayantes pour eux.
Ceci et avec les différents engagements de l'équipe nationale, nous nous retrouvons avec plein d'échéances, et par là un calendrier assez chargé. Habitués au train-train d'avant, nous ne sommes jamais parvenus à faire de la vigueur dans la gestion du calendrier un credo.
Et c'est ainsi qu'on se retrouve deux ou trois mois après le démarrage de l'exercice devant des choix difficiles pour concilier championnat national et échéances internationales et africaines. La solution de facilité qui consiste à arrêter la compétition et à remanier le calendrier a été toujours adoptée.
C'est ainsi qu'on se retrouve avec une fin de saison surchargée, surtout avec le démarrage des tours préliminaires des deux épreuves africaines (Ligue des champions et Coupe de la CAF). Souvent, comme c'est le cas pour la saison 2014/2015, on se retrouve obligé de reporter les derniers tours de la Coupe de Tunisie à la saison d'après ou tout simplement de l'abandonner ! C'est un non-sens qui témoigne d'une certaine légèreté et du peu de cas qu'on se fait de l'indispensable vigueur qui doit présider aux choix lors de l'établissement du calendrier.
Défaut de rigueur
Pourtant, les solutions ne manquent pas. Avec un minimum de perspicacité, on peut clore la compétition dans les délais, sans que l'on soit obligé de remanier le calendrier.
La saison qui débute généralement au mois d'août s'étale chez nous sur dix mois. Cela représente aux alentours de quarante-cinq week-ends. Avec une gestion judicieuse de cet espace temps on parviendra facilement à faire jouer au moins les deux tiers de toutes les compétitions auxquelles clubs et sélections nationales sont engagés. Pour le tiers restant et qui devra concerner le championnat local et la Coupe de Tunisie, l'option de faire disputer deux rencontres par semaine à laquelle on a recours devra être revue dans la mesure où cela se faisait sous la contrainte du temps qui presse généralement vers la fin de la compétition durant la période où la chaleur a pris ses droits de cité!
La logique et le bon sens impliquaient qu'on devait disputer deux matches par semaine durant la période de fraîcheur climatique s'étalant de novembre à avril. Cela fait six mois à peu près qu'on doit normalement savoir exploiter pour que le gros de la compétition ait lieu au cours de cette période.
De manière réfléchie et plus astucieuse on pourra sans difficulté gérer le calendrier avec toutes ses échéances.
Pour ce faire, il y a lieu tout d'abord de repenser les moments des trêves pour que celles-ci ne correspondent qu'aux rendez-vous de l'équipe nationale.
Quant aux clubs engagés dans les épreuves continentales on devra faire preuve de fermeté et rompre avec la politique de complaisance qui met sens dessus-dessous et rend le calendrier ingérable.
Cela dit, le respect du calendrier redonne à la compétition sa crédibilité et permet un meilleur rendement des équipes qui sont victimes de ces arrêts incessants dont les incidences négatives sur le niveau ne sont pas à démontrer.
Outre ce fait, la plupart de nos équipes se retrouvant dans un chômage de fait et peinent à meubler ces trêves, sans compter les dépenses à fonds perdus qu'elles sont obligées d'honorer à leurs joueurs, techniciens et autres obligations, sans qu'il y ait la moindre rentrée d'argent ni du côté des stades ni du côté des sponsors.
Cette inconséquence dans la gestion du calendrier, qui a jusqu'ici sévit, a causé beaucoup de tort à notre football avec le niveau qui est le sien aujourd'hui.
Le sens de la responsabilité et du devoir exige de l'instance fédérale une révision de ses choix et beaucoup de sérieux et de rigueur pour que le calendrier soit respecté.


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