«Quand j'étais président du club hammamlifois, nous n'avions pas eu de problèmes financiers vu que notre gestion était assez équilibrée. A titre d'exemple, nous dépensions mensuellement 52 mille dinars pour toutes les sections de football, basket-ball, handball et volley-ball. Il est bon de souligner que j'ai laissé 210 mille dinars dans les caisses du CSHL. Certes, pour avoir des fonds pour le club banlieusard, j'ai fait beaucoup d'efforts pour avoir des sponsors, j'ai dû aussi vendre quelques joueurs pour subvenir aux besoins du CSHL. Les sources de financement viennent aussi de la tutelle, du Promosports et des recettes des droits TV. Aujourd'hui, c'est la débandade, aucune stratégie financière, les salaires des joueurs bouffent tout le budget au détriment de quelques sections, je me demande où s'arrêteront ces dépenses alors que le diagnostic de notre football est catastrophique. Regardez les derniers résultats de notre onze national ou ceux des clubs tels que l'EST, l'ESS, le CSS et le CA. C'est énorme pour un football malade et sans grands joueurs. Pas de spectacle et de gros salaires pour des joueurs très moyens. A mon avis, il faut instaurer absolument le fair-play financier, sinon c'est la catastrophe».