Ahmed Barhoumi est le nouvel entraîneur du Stade Nabeulien où il succède à Mehrez Miladi. Le nouveau coach des «Potiers» assistera cet après-midi à Feriana à la sortie de ses protégés contre l'AS Kasserine, avant d'entamer son bail à partir de la semaine prochaine. Jusqu'au dernier moment, il était resté en ballottage avec l'ancien stadiste Wahid Abderrazak. Barhoumi rentre d'une longue aventure dans le Golfe puis en Libye. «La donne peut changer avec l'arrivée d'un nouveau technicien et le mercato d'hiver où huit joueurs vont partir (résiliation de contrat) et autant d'éléments vont débarquer dont un pivot et un demi offensif sénégalois», indique le président du SN, Samir Sassi. L'une des urgences au mercato concerne les latéraux. «Les nouvelles prises devraient permettre de nourrir la concurrence, ce qui n'était pas évident depuis le début de saison. Parfois même nous étions dans l'impossibilité d'imposer la discipline tout simplement parce que chaque sanction affectait sérieusement un effectif nettement réduit et qui tournait autour de 15 ou 16 joueurs», analyse le patron des «Orange et Vert», élu le 15 septembre dernier. «Nous avons démarré la saison très tard : le mercato avait déjà fermé ses portes, la préparation foncière d'avant-saison a été incomplète. Je ne vois pas, par conséquent, pourquoi une frange de nos supporters contestent le président de la section football, Lotfi Dimassi qui se donne pourtant à fond. Pour repartir, il faudra recréer l'union sacrée. Il faut croire en nos chances de maintien d'autant que la motivation est là et que tous les joueurs sont payés. Et c'est le cas non seulement de la section football, mais aussi du basket-ball, du handball...», souligne Samir Sassi. Il faut croire que la manne des revenus du Promosport débloquée tout récemment a agi, tel une bouffée d'air frais : «Cet apport soulage énormément nos finances, se réjouit le trésorier du club, Mounir Mrabet. Généralement, notre budget tourne autour de 700-800 mille dinars par saison. Cette saison d'après-révolution, nous avons revu les salaires à la baisse, avec une ponction de 20% sur les paies des joueurs, notamment les basketteurs. Nous avons, de surcroît, épongé toutes les dettes antérieures». Si les finances sont plutôt saines, il faut attendre que l'équipe de football retrouve son rythme de croisière et assure une difficile adaptation aux exigences de la Ligue 2.