Une réaction est attendue à Bamako Les « Sang et Or» sont à pied d'œuvre à Bamako, depuis hier, où ils ont débarqué à l'aube au bout de cinq heures de vol. Rappelons que la délégation espérantiste, forte de 19 joueurs, a quitté, jeudi soir, Tunis à 20h30 à destination de la capitale malienne. Deux entraînements sont prévus sur place dont une séance aujourd'hui à l'heure du match sur la pelouse du stade Modibo Keita qui abritera, demain à partir de 17h30 (H.T), le match retour entre l'Espérance de Tunis et le Stade Malien pour le compte de la 4e journée de la phase des poules. A Bamako, les «Sang et Or» aspirent réagir enfin en Coupe de la Confédération après des débuts calamiteux, ponctués de trois défaites. Il est vrai que pour José Anigo, cette Coupe de la Confédération constitue, de son aveu même, la compétition de trop dont il aurait bien voulu se passer. Mais le technicien français ne pensait pas si bien dire. Il ne s'attendait pas non plus à ce que les dégâts soient si lourds, au point qu'il se trouve aujourd'hui dans une situation très difficile, puisque les critiques à son égard fusent de partout. Et ce n'est pas la courte et difficile victoire remportée mercredi dernier au détriment du club divisionnaire de la Soukra qui changera l'avis des moins sceptiques quant au rendement de l'équipe, bien qu'à la clef, l'Espérance a décroché son billet pour les quarts de finale de la Coupe de Tunisie. Malgré ce tableau noir, Khaled Mouelhi est optimiste à la veille de l'explication contre le Stade Malien : «Nous avons un effectif hétérogène qu'on peut diviser en trois groupes : les internationaux olympiques, les nouvelles recrues et les 17 qualifiés en Coupe de la Confédération. Nous tournons avec un effectif de 30 joueurs. Nous ne pouvons faire le tri et descendre à 23 joueurs qu'après en avoir fini avec la compétition africaine, puisqu'on est tenu à ne faire participer que les qualifiés. A ce jour, nous n'avons pas pu réunir tous les joueurs en même temps à cause des engagements des internationaux olympiques. Malgré toutes ces contraintes, nous allons construire à partir de la petite victoire remportée mercredi dernier. Notre but à Bamako est d'arrêter l'hémorragie», nous a confié l'entraîneur adjoint «sang et or». Créer une dynamique de victoires L'assistant de José Anigo va plus loin dans son discours positif. Il est clair que le staff technique espérantiste cherche à tout prix à voir le bout du tunnel. L'entraîneur «sang et or» et son staff quêtent le fameux déclic qui mettrait l'équipe sur de nouveaux rails : «Nous sommes conscients que la qualification à la demi-finale de la Coupe de la Confédération est très difficile. Mais dans le monde du football, tout reste possible. L'essentiel pour nous est de mettre un terme à la série noire des défaites. A Bamako, nous irons pour gagner. Certes, nous avons gagné contre l'équipe de la Soukra par le plus petit écart, mais ce succès doit servir de déclic. Car nous avons atteint un stade où nous n'avons plus droit à l'erreur. Mieux, nous devons allier manière et résultat à Bamako», nous a assuré l'assistant d'Anigo. Demain, le staff technique sera privé des services de l'attaquant Idriss Mhirsi, suspendu. Il récupèrera par contre le défenseur Chamseddine Dhaouadi qui a réintégré le groupe. Par ailleurs, voici la liste des 19 joueurs qui ont fait le déplacement à Bamako : Ben Chérifia, Helal, Nefzi, Mbarki, Yaâcoubi, Ragued, Chaalali, Naghmouchi, Abboud, Regui, Samti, Machani, Jouini, Ben Youssef, Jelassi, Derbali, Dhaouadi, Samuel Eduok, Diarra Ichaka. Tout ce beau monde sait à quoi s'en tenir en terre malienne.