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La musique n'adoucit pas toujours les mœurs
«Hip-Hop Urbain» au festival International de Carthage
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 08 - 2015

Le rap, le hip-hop, des genres musicaux sont en vogue aujourd'hui, en Tunisie. Une tendance qui connaît un grand essor. Elle a été créée par les jeunes et pour les jeunes. Une musique et des paroles qui traitent, certes, de la pauvreté, de l'injustice sociale, mais dans quel jargon ? On sait tous que la musique adoucit les mœurs, mais est–ce le cas quand on écoute et surtout quand on apprend par cœur les paroles comme «ikmi ikmi» (Kafon) ou encore «Skirti rawhi», le dernier opus de Balti ?
N'est-on pas en train d'encourager et d'inculquer dans l'esprit des ados et des enfants les mauvaises valeurs par un discours bourré de violence, de révolte, de misogynie, de vulgarité ? Ces mêmes jeunes et enfants, qui se sont déplacés en grand nombre, avant-hier, au théâtre antique de Carthage pour suivre le concert hip-hop Urbain, judicieusement mis en scène par Mohamed Ali Ben Jomâa. Ce concert, qui a réuni plusieurs rappeurs et DJs tunisiens dont Balti, Kafon, Artmasta, Zied Nigro, GGA,et DJ Danger étaient les invités de la soirée.
Le théâtre était, relativement, plein ce soir-là. On offrait aux spectateurs un show qui englobait plusieurs arts à la fois ; le Rap, le Graffiti, le Break Dance et le Beat Box. Ce fut le rappeur Kafon qui a meublé la première partie de la soirée. Sorti d'un camion taggué, il est monté sur scène, entouré par des barils colorés de toutes les couleurs, des percussions et une troupe de danseurs de hip-hop, avant que le chanteur ne vînt offrir au jeune auditoire ses morceaux connus, à l'instar de «Gabi Gabi» (dont on ne sait toujours pas la signification !), «Mazatil», «Ikmi ikmi»...
Et on commence aussitôt à chanter et à danser sur des paroles qui incitent à la débauche et à la vulgarité. Riadh Masta, lui aussi rappeur, a accompagné Kafon pendant une heure et demie dans sa prestation. Ils ont interprété ensemble, «ana win» «chkoun fikom mirtah», «40 /70», soutenus par les instruments à percussions et une troupe musicale composée d'une quinzaine de personnes. C'était une soirée pour les jeunes qu'on a «ménagés» avant-hier. Puis vient le tour, dans la seconde partie de la soirée, de la montée du rappeur Balti, une entrée également particulière.
D'ailleurs, c'était le seul point positif de la soirée, une scénographie et une mise en scène réalisées, comme on l'a mentionné, par Mohamed Ali Ben Jomâa. De grands panneaux avec graffitis, sur lesquels on tagguait les noms des chanteurs, en plus d'une prestation de break-danse et de hip-hop du chorégraphe Lotfi Ben Sedra, ont préparé le terrain à Balti qui est apparu à moto, sous les applaudissements des spectateurs. Il commence, sans perdre de temps, par interpréter les génériques des feuilletons comme «Pour les beaux yeux de Catherine», «Wlad Moufida», avant que son invité, Zied Nigro ne le rejoigne dans les duos «jay mil rif lil assima» ou encore «galouli ma tji» et «chafouni zaouali». Le show s'est terminé avec «Ana al fat annadifou», poème déformé en version rap et interprété par une chorale d'enfants sous la direction de Balti. Pas de quoi se réjouir, outre mesure


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