Auditionné à la commission provisoire des finances, le président de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Samir Majoul a déclaré que la Tunisie n'était pas un paradis fiscal mais qu'au contraire, la Tunisie est un enfer fiscal pour le secteur privé et les PME. Samir Majoul a appelé à l'application d'un impôt unique sur les sociétés et de soutenir un peu plus les sociétés exportatrices. Le président de l'UTICA a appelé l'assemblée à voter une Loi de finances tournée vers la croissance en adoptant notamment une fiscalité de croissance. De son côté, le vice-président de la commission provisoire des finances Hichem Ajbouni a précisé que la Tunisie est véritablement un paradis fiscal, pas pour les entreprises, mais pour les contrebandiers et le secteur parallèle. Hichem Ajbouni (Tayar) et Majdi Boudhina ont plaidé pour une politique plus engagée de decashing.