Ce qui est demandé pour l'organisation de ce genre d'épreuve est une exigence de tous les instants. Enormément de choses à accomplir, de sacrifices à subir Dans sa première édition, le Run In Carthage s'inspire de l'histoire et des expériences d'autres épreuves qui l'ont précédé. On ne se résoud pas à parler d'un pareil événement sans se référer aux Foulées du Megara qui constituent à juste titre une référence dans la course à pied. Sans se soucier aussi de cette impression forte, destinée à forcer le cours des événements. Un événement en chasse un autre et une réussite en appelle d'autres. La course à pied connaît une véritable métamorphose et les motifs de satisfaction ne manquent pas aujourd'hui de retenir l'attention. Avec des ambitions plus que jamais déclarées, et assumées, mais aussi un projet et une stratégie bien élaborés, l'on s'oriente vers la bonne direction. Si ce qui a été accompli jusque-là mérite tous les honneurs, il n'en demeure pas moins que le plus important reste encore à faire. Il s'agit aussi des événements qui dépassent le cadre sportif pour marquer de leur empreinte l'activité culturelle et soutenir le tourisme tunisien. Tout ce qui a été entrepris jusque-là n'a pas manqué de donner un nouveau souffle à l'athlétisme tunisien. Les acquis témoignent d'une reconversion qui n'a cessé de mobiliser toutes les parties prenantes. Nous ne sommes pas à un constat près: la constance est, et restera toujours, un gage de réussite. Pareille manifestation ne saura ainsi se passer des personnes qui en font l'histoire, la diversité, et tout particulièrement la qualité. Ce qui nous semble surtout réconfortant, c'est que ce sport n'a jamais perdu, en dépit de tous les obstacles et de toutes les difficultés, l'un de ses plus importants leviers: la passion débordante qui prend le dessus sur toute autre considération. Ce qui est demandé pour bien organiser ce genre d'épreuve est une exigence de tous les instants. Il y a énormément de choses à accomplir. De sacrifices à subir. C'est beaucoup de soucis et point de répit. Beaucoup de savoir-faire, mais aussi de savoir-vivre. Il faut dire que la plupart des coureurs, professionnels et amateurs, et qui seront dimanche, 4 octobre prochain sur la ligne de départ, ne manquent pas de vécu. Ils en ont accumulé depuis un bon bout de temps l'habitude et la tradition. Un peu plus de complicité pour plus de passion a changé la donne. La course à pied est devenue une activité sportive à laquelle s'adonnent aujourd'hui les Tunisiens. Les principaux challenges lancés par les organisateurs, en l'occurrence, l'Association Megara pour la Jeunesse, présidée par Riadh Ben Zazia, avec le soutien de la municipalité de Carthage, se profilent déjà au stade des certitudes. Le projet est édifié autour d'une réflexion portée par de grandes idées, à la fois classiques et modernes, audacieuses et réalistes. Il n'y a pas pareil pour développer, alterner et se projeter dans l'avenir. On reconnaît ici l'impact d'une mobilisation à toute épreuve et d'une adhésion inconditionnelle à tout ce qu'il y a de mieux pour l'athlétisme tunisien. On ne va pas s'ennuyer Le Run In Carthage est une affiche d'une nouvelle dimension. Les amoureux et les amateurs de la course à pied seront invités à de nouveaux exploits sur une nouvelle distance mesurée à 12,5 km plat, faux-plat et légèrement vallonnée par moments, traçant un site d'une extrême beauté, rempli d'histoire et de culture. Le public retrouvera ainsi des athlètes professionnels, mais aussi des amateurs de différentes nationalités dont l'ambition ne se limite pas au fait de courir dans une ambiance de fête et de convivialité, mais également de se surpasser et de relever le défi. Il ne s'agit guère d'une épreuve ordinaire, organisée arbitrairement sur une distance de 12,5 km, mais bel et bien d'une course de préparation, de rentrée et d'entame de saison de la course à pied qui plus est, a été pensée pour éviter de soumettre les coureurs à de grands efforts sur une distance de semi-marathon ou à un parcours réduit à quelque 5 km. En effet, 21,1 km c'est un peu trop, 5 km c'est trop peu. 12,5 c'est ce qu'il faut... Avec le soutien de la municipalité de Carthage, l'Association Megara pour la Jeunesse veut libérer les talents et inciter les coureurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. A travers le courage et la détermination qu'ils ne cessent de laisser entrevoir, les organisateurs veulent faire de cet événement un rendez-vous avec l'histoire. Toutes les parties prenantes s'activent d'arrache-pied pour assurer la réussite de cette nouvelle épreuve à laquelle pas moins de 3.000 coureurs, de différents âges et de différentes nationalités, prendront part. Les inscriptions se poursuivent encore sur le site www.runincarthage.com. D'autre part, la remise des dossards se fera à partir du lundi 28 septembre à la municipalité de Carthage et ce, jusqu'à la veille de la course, soit samedi 3 octobre 2015. Des prix seront offerts aux gagnants de l'épreuve Hommes et Femmes. Ils seront répartis comme suit : - 1er prix : 800 d - 2e prix : 600 d - 3e prix : 400 d - Un week-end à Rome pour deux personnes sera attribué aux coureurs ayant terminé la course.