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Au pays des cinquante mille îles
Indonésie
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 09 - 2015

Par notre envoyé spécial en Indonésie, Saïd BenKraiem
Rien ne vaut un séjour de luxe dans un endroit authentique, magique et relaxant, au cœur même de la jungle tropicale
En Indonésie, ce merveilleux pays du sud-est asiatique, les gens sont accueillants. Ils le font surtout avec le sourire et l'amour de l'Autre. C'est que dans ce coin du monde très spécial, on a très tôt appris à vivre ensemble, sans discrimination, ni exclusion, ni marginalisation. C'est d'ailleurs pourquoi on a tendance à appeler l'Indonésie terre de tolérance. Dans ce pays majoritairement musulman, les Indonésiens de différentes religions vivent ensemble sereinement. Bref, le pays est un havre de paix où il fait bon vivre.
Jakarta, la capitale qui compte à elle seule plus de douze millions d'habitants, est le symbole même de la tolérance religieuse. Quelques dizaines de mètres seulement séparent la Mosquée El Istiqlal (l'indépendance), la plus grande au sud-est asiatique, de la plus grande cathédrale d'Indonésie, bâtie dès le début du dernier siècle par les occupants hollandais. Construite en 1961, la mosquée s'étend sur plus de neuf hectares et peut accueillir plus de deux cent mille personnes. Mieux encore, son architecte est chrétien, son imam est diplômé de l'université Ezzitouna de Tunis.
Tolérance
Musulmans, chrétiens, hindous et autres minorités religieuses vivent ensemble et pratique leur culte en toute quiétude loin de toute forme d'intégrisme. Et c'est là où réside la force de la société indonésienne plurielle, ouverte et tolérante. Une société qui accueille chaleureusement ses hôtes. C'est pour cela que les autorités politiques indonésiennes veulent multiplier le nombre des touristes à l'instar de leurs voisins immédiats, à savoir la Malaisie et le Singapour. Deux petits pays par rapport au géant indonésien mais qui attirent un grand nombre de touristes qui dépasse de loin celui des hôtes de l'Indonésie. Ainsi, la promotion du tourisme est devenue une priorité nationale pour un pays qui aspire attirer un plus grand nombre de touristes qui auront à découvrir plus de cinquante mille îles peuplées par plus de trois cent cinquante ethnies. Pour le gouverneur de Jakarta qui nous a reçus, à son bureau, les choses sont claires : « Les cinq prochaines années seront décisives pour l'avenir du tourisme en Indonésie ». Pour atteindre cet objectif, un plan de promotion est déjà mis en place. Il vise à dépasser le nombre actuel de touristes (dix millions) qui ont visité l'Indonésie en 2014.
Le Musée de Batik
Le Batik a été reconnu comme patrimoine culturel immatériel par l'Unesco. C'est un habit traditionnel national qui jouit d'une grande réputation au pays. C'est une pratique ou plutôt un art qui se transmet de génération en génération. Il fait partie de l'identité culturelle du pays, au travers des significations symboliques de ses couleurs et dessins.
Celui qui visite l'Indonésie pour la première fois ne peut que tomber sous le charme de ce tissu devenu au fil des années, une fierté nationale indonésienne mais aussi, une industrie très développée.
C'est pourquoi d'ailleurs les Indonésiens ont dédié tout un musée à ce produit national. Inauguré en 1976 par l'ex-président Soeharto, ce musée raconte l'histoire et trace le parcours d'un produit écologique extrait d'un arbre très connu dans le pays.
Les rues de Jakarta sont propres. En dépit d'un embouteillage monstre, notamment les heures de pointe, la visite de la ville ne relève pas du parcours du combattant. Bien au contraire, les gens sont accueillants, souriants et surtout serviables. Celui qui visite la capitale indonésienne pour la première fois ne peut être qu'impressionné par le dynamisme d'une ville qui accueille trois millions de visiteurs d'autres villes chaque nuit.
Les visiteurs étrangers, quant à eux, n'ont pas à s'inquiéter. Les prix sont abordables, la bouffe est très bonne et la sécurité est garantie. Les soixante-dix grandes surfaces que compte Jakarta offrent des produits différents allant de l'agroalimentaire à l'artisanal à des prix raisonnables.
Une fois qu'on se sent un peu égaré, les «blus birds» sont là pour nous transporter à l'hôtel en contrepartie d'une somme d'argent insignifiante. Ce sont des taxis très propres conduits par des chauffeurs polis, gentils et surtout serviables.


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