Le club du Centre-Ouest s'enfonce dans l'improvisation. La spirale négative est là... Annoncé pour prendre la relève de Farouk Jenhaoui à la tête de la barre technique de l'Avenir Sportif de Kasserine, Lotfi Kadri a finalement renoncé à cette offre en raison de la confusion qui règne au niveau du staff. Pourtant, lundi soir, Kadri s'était mis d'accord sur les moindres détails pour commencer mercredi son bail et nommer Lounis Bouzid aux fonctions d'assistant. Au cours de la journée de mardi, les choses se sont précipitées, un courant se dégageant en faveur du maintien de Jenhaoui, y compris au sein du bureau directeur. «En réalité, l'entraîneur en place n'a pas démissionné, il y eut même des responsables pour lui demander de reprendre dès mardi le travail, explique l'ancien coach de la Palme de Tozeur, de l'Etoile de Métlaoui, du Stade Gabésien... A présent, même au cas où Jenhaoui partait, je ne m'engagerais pas avec l'ASK. C'est une décision définitive, je ne peux pas m'engager dans un projet confus aux origines et où les rôles ne sont pas définis», martèle Kadri. Un rendement offensif nul Si on en est arrivé là, c'est que le club des «Sabasseb» vit un premier contact traumatisant avec l'élite : un misérable petit point récolté en trois rencontres. Le retard accusé au niveau de la préparation, qui a consisté en tout et pour tout en 25 jours de travail, a été payé cash. Pourtant, le calendrier de ce début de saison n'est pas à ce point rebutant, loin s'en faut : CAB et EOSB à domicile, ST en déplacement. Il est évident que le plus grand échec de Jenhaoui se rapporte à l'efficacité offensive qui est nulle : aucun but inscrit en 270 minutes de jeu, une ligne d'attaque restée muette depuis le retour en L1 malgré les nombreuses occasions qu'elle se crée, notamment dimanche dernier face à Sidi Bouzid, et énormément de difficultés à s'exprimer sur une pelouse teigneuse et dangereuse pour la santé des copains d'Akid Dkhilelli. Dans cette confusion, l'ASK est condamné à préparer sa sortie de samedi avec obligation de rachat. Ce n'est pas bien évidemment l'idéal.