Sortie en salle d'une série de six courts métrages produits par Propaganda Production. L'idée est vraiment à saluer parce qu'il fallait bien réfléchir un jour à la diffusion du court métrage en Tunisie, un genre plein de créativité parfois explosive et qui nous révèle de plus en plus de talents. En effet, le concept trouvé par Propaganda Production et Hakka Distributions est le suivant : la sortie en salle d'un programme complet de courts métrages, répondant ainsi à une large demande manifestée par le public des salles de cinéma et lors des JCC. 1h30 de rire, d'amour, d'intrigues et de frissons sur les grands écrans à l'occasion de la sortie de la série de courts métrages ‘‘Ksayer wou yhayer''. La projection presse a eu lieu mardi 29 septembre et les films ont commencé à être projetés dès hier 30 septembre sur les écrans. «Cela fait plus d'un an et demi que j'ai eu cette idée et depuis, je ne cesse de la mâcher. Le fait est que nous produisons beaucoup de courts métrages qui ne trouvent pas de circuits de distribution. Mis à part les JCC et où les films se noient dans leur nombre excessif et manquent de visibilité, il n'y a pas d'autres espaces pour le court métrage. La télévision ne passe pas non plus ce genre de films. Notre idée est de rassembler nos productions 2014 et 2015 et on en fait une sortie commerciale à la manière d'un long métrage qui porte le titre de «Ksaier wou yhayer» et chaque film se défend à sa manière et le public a ainsi accès à une multitude de genres de films dans la même séance. Cela va du genre humoristique à l'animation», explique Imed Marzouk, producteur des films. Ce sont surtout de jeunes réalisateurs qu'on découvrira lors de cette séance, tels que Jamil Najjar et Fahd Chebbi. Voici un avant-goût de cette séance cinéma qui vous attend à travers ses synopsis. «Ghasra» de jamil Najjar avec Lotfi Abdelli, Nejib Belkadhi, Mirvet Trabelsi, Chedly Arfaoui, Dali Ben Jemaa : Arbi, chauffeur de taxi, a une envie pressante. Il choisit un arbre pour se soulager, mais de surprenantes aventures l'y attendent. «Tout est bien qui finit bien» de Mohamed Ben Becher, avec Amira Derouiche et Omar Hmida : une bande d'amis discute à propos du mariage... Deux d'entre eux s'y projettent et y voient leurs illusions et déboires. «Visa de survie» de Nadia Raies : un groupe terroriste a tiré une mystérieuse bombe à gaz dans le ciel. Ignorant encore le moment exact et les conséquences de sa retombée, la Nasa (Agence nationale arabe pour la survie) lance un appel à casting afin d'attribuer un nombre limité de visas de survie... «Et Roméo a épousé Juliette» de Hind Boujemaa, avec Nejia Zemni et Ahmed Bennys : quand l'amour qui les liait autrefois est soumis à la volonté du temps. Quand ce que nous avons de plus beau se transforme et devient fastidieux. Et quand la vie devient lassitude. «4466» de Fahd Chebbi: un chauffeur de taxi passe une matinée très éprouvante... «Boubarnous» de Badi Chouka, avec Mohamed Grayaa, Dalenda Benkilani, Nabila Gouider, Faouzia Boumaiza, Chedly Arfaoui: entre une femme mal dans sa peau et la présence étouffante de sa belle-mère qui croit qu'un démon hante ses nuits, Mourad eut un jour une idée pour changer son quotidien...