Hier soir, le rideau s'est levé sur les 17es Journées théâtrales de Carthage. Une ouverture fortement marquée par l'hommage rendu à Ezzeddine Gannoun et par la Charte de Carthage pour la protection des artistes créateurs. Le Théâtre municipal de Tunis a remis ses habits de fête hier soir pour l'ouverture des JTC. Le tapis rouge a été déroulé devant les invités d'honneur venus de plusieurs pays arabes et africains. Les officiels étaient aussi au rendez-vous avec le chef du gouvernement, Habib Essid, et la ministre de la Culture, Latifa Lakhdar. Lassaâd Jammoussi, le directeur des JTC, déclarera qu'avec cette session, le théâtre restera toujours un espace de liberté et de citoyenneté. «Une session qui consacre la décentralisation et le droit pour tous à la culture tel qu'il est inscrit dans la Constitution tunisienne», dira-t-il avant de présenter la Charte de Carthage pour la protection des artistes contre les dangers pour leur sécurité et leur liberté. Une déclaration qu'il remettra à la ministre de la Culture pour qu'elle soit inscrite, à travers le gouvernement tunisien, parmi les textes des Nations unies. Pour sa part, la ministre de la Culture a déclaré : «Il n'y a pas de culture sans démocratie, ouverture et modernité. Il n'y a pas de culture sans la protection des artistes. Je remettrai cette charte au gouvernement tunisien», a-telle affirmé avant de déclarer l'ouverture de la 17e session.