Il faut rester humble et bien préparer les matches du groupe 2. Ce sera plus dur On a le droit de fêter cette accession au groupe 2 pour l'équipe de Tunisie, absente depuis deux ans en raison d'une sanction. Ça se comprend pour une équipe qui n'a pas eu de matches internationaux et oubliée pour deux ans. La manière dont cette accession a eu lieu est aussi bonne à prendre, mais il faudra noter que les équipiers de Malek Jaziri ont eu une promenade de santé en Egypte. L'écart a été énorme par rapport aux adversaires. Et d'ailleurs, notre sélection et celle de l'Egypte ont été très supérieures aux autres. Ce groupe 3 n'était pas le meilleur test possible pour notre équipe qui vient de reprendre. Le plus dur reste à faire en 2016 dans le groupe 2 et face à des adversaires de grand calibre, tels que la Biélorussie, la Bulgarie, la Lettonie, le Luxembourg, la Bosnie, la Finlande ou la Turquie. Ce sont des équipes complètement différentes de celles qu'on a rencontrées au groupe 3. Elles ont plus de métier, et leur tennis est plus fort et crédible. Arrêtons donc d'exagérer cette joie d'avoir remonté au groupe 2. Ça fait des années que l'on fait l'ascenseur entre le groupe 2 et 3. La moindre des choses est de se maintenir dans le groupe 2 en 2016. D'autant que ce sera face à des sélections crédibles et de bon niveau. Avoir les pieds sur terre et bien préparer les matches de 2016 est beaucoup plus utile que de se féliciter jour et nuit d'une victoire presque acquise quand on voit le niveau de nos joueurs. Récupérer l'accession en groupe 2 pour faire taire les critiques ou pour se faire une image ne servira à rien. C'est complètement déplacé. Un peu d'humilité, SVP!