Le duo Malek Jaziri-Heythem Abid porte les espoirs tunisiens pour un bon départ Ça commence aujourd'hui au TCTunis (à partir de 10h30) avec deux matches de simple qui opposent Malek Jaziri et Heythem Abid aux Biélorusses U.Ignatik et E.Gerasmiou. Vous l'avez compris, ce sont les deux premiers matches de la coupe Davis 2013 entre la Tunisie et la Biélorussie. L'enjeu étant le maintien en Groupe 2. C'est donc une confrontation haute en couleur et pleine de pression et d'équilibre entre deux sélections qui veulent éviter la relégation en Groupe 3. On annonce deux changements en sélection tunisienne. Slim Hamza et Ahmed Triki n'ont pas été autorisés par leurs universités à venir jouer la coupe Davis. Ce seront Skander Mansouri et Mehdi Abid qui les remplaceront en tant que 3e et 4e joueurs. La plus grande part de travail va revenir alors à M.Jaziri et H.Abid, deux joueurs de métier, qui devraient jouer les 4 matches de simple et probablement le double. «Nous tenons beaucoup au maintien au Groupe 2 et éviter le spectre de la relégation. Notre équipe n'a pas démérité face à la Lettonie, il y a deux mois, mais nous devons maintenant nous concentrer sur cette confrontation difficile contre la Biélorussie. Ça va être un rendez-vous important pour confirmer le nouvel élan des sélections après les médailles de la coupe d'Afrique des cadets. Nous attendons tant de Malek qui revient et de Haythem. S'ils sont en forme, on peut réussir le départ. En double, la mission sera beaucoup plus difficile avec une paire biélorusse mieux nantie. J'espère que Jaziri et Abid seront frais après une longue tournée sur les tournois. D'autant que l'on jouera sur terre battue, une surface qui exige une débauche d'énergie. Nous avons confiance en nos joueurs», nous a dit Jilani Bouhafa, président de la FTT. On aura aujourd'hui deux matches de simple, demain un match de double et dimanche deux matches de simple. L'idéal pour nous est un 2-0 en fin de soirée, ce qui mettrait énormément de pression sur l'adversaire. Obligation de résultat Il y a nettement une obligation de résultat pour notre sélection. On en a ras-le-bol de l'ascenseur entre le groupe 2 et 3. Il n'y a pas de raison pour tomber en groupe inférieur, alors que le maintien sera synonyme de bon départ pour l'avenir. Le tennis tunisien est en pleine transition douloureuse avec une structure technique complètement à revoir. Et avec aussi des résultats très moyens et même faibles au niveau des sélections. Si nous battons la Biélorussie, nous repartirons du bon pied et nous aurons le moral nécessaire pour commencer l'opération sauvetage du tennis tunisien.