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C'est le WAC que le Maroc préfère
FOOTBALL INTERNATIONAL
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 12 - 2015

Au Maghreb, après la trêve internationale, les championnats nationaux sont de nouveau sur le-devant de la scène. Cette semaine, place à la première division marocaine. Face à la domination du WAC Casablanca, le FUS Rabat veut croire en son destin. Alors que le WAC Casablanca était la seule équipe du Maghreb à être invaincue avec les Tunisiens de Sfax, le Wydad est tombé il y a quelque temps lors de la neuvième journée contre le dauphin, le FUS Rabat (1-0). Un but contre son camp du solide défenseur Mourtada Fall a permis au FUS de réduire l'écart au classement et de revenir à deux points du WAC Casablanca. Jusque-là, les hommes de John Toshack, ex-entraîneur du Real Madrid (1989-90 et 1999) avaient fait cavalier seul. Mais offensivement, le départ du buteur gabonais Malick Evouna au Ahly du Caire s'est clairement fait ressentir... Le meilleur réalisateur est Moctar Cissé avec deux pauvres buts en neuf matches... Bien maigre pour un champion en titre. Mais le Raja peut rectifier le tir contre le WAC Casablanca. Comme chaque année, tout le Royaume aura les yeux braqués sur le match entre les deux frères ennemis. Si Tanger est bien placée, le club le doit en grande partie à Rafik Abdessamad, le meilleur buteur du championnat (5 buts). L'ancien du WAC Casablanca est un joueur polyvalent sur le front de l'attaque. En pointe ou en second attaquant, ce gaucher est un joueur confirmé, passé notamment par le MA Tétouan. Agé de 30 ans, il a déjà honoré des sélections avec le Maroc en 2006 sous l'ère Roger Lemerre.
Monaco : souviens-toi l'été dernier
L'AS Monaco avait pris le soin de convoquer les journalistes pour leur présenter en batterie toutes les recrues. Le club de la Principauté avait, en effet, fait défiler ses neuf nouveaux poulains trois par trois : Farès Bahlouli, Thomas Lemar, Guido Carrillo, Ivan Cavaleiro, Mario Pasalic, Helder Costa, Gabriel Boschilla, Stephan El Shaarawy et Adama Traoré. Le club a visé de jeunes joueurs à fort potentiel, et qu'il pourra revendre dès qu'une offre avec une plus-value se présentera. Sur les deux dernières saisons, le club du Rocher a réalisé des excédents considérables sur le marché du transfert. Et c'est la même logique qui guide l'exercice actuel. Il y a eu d'abord 2013, où l'ASM avait alors récolté près de 99 millions d'euros grâce à James Rodriguez (80, Real Madrid) et Emmanuel Rivière (9, Newcastle), en comptant le prêt de 10 millions de Falcao à Manchester United. Sachant qu'il n'avait alors dépensé que 11 millions d'euros (Bakayoko, Nardi), le bénéfice estival s'est élevé à 88 millions d'euros. Cet été, alors qu'on louait le génie de Luis Campos, et de la soi-disante stratégie «Porto» du directeur sportif, il a surtout profité du travail de ces prédécesseurs pour réaliser des bénéfices incroyables sur Abdennour, Martial, Ferreira Carrasco, Kondogbia ou encore Kurzawa, recrutés par d'autres. Mais les chiffres ont donné le tournis, et ont atteint des records : Martial 50 millions d'euros (avec 30 millions de bonus possibles), Kondogbia 40, Abdennour 30, Kurzawa 25, Ferreira Carrasco 20, Ocampos 7,5, Isimat Mirin 2,4, Ndinga 2... Le club du Rocher a engrangé plus de 210 millions d'euros de bénéfice sur le marché des transferts — plus de 240 millions en anticipant les futurs bonus. Désormais, la logique spéculative est clairement définie, et les mouvements sont l'essence même du projet. Reste à savoir si les résultats sportifs vont suivre pour permettre de faire flamber la balance des transferts. Cela sera plus compliqué que la saison dernière, où la Ligue des champions était une vitrine de choix pour exposer les talents monégasques...Vadim Vasilyev et Luis Campos, son directeur sportif, sont désormais en première ligne avec l'amicale pression du Prince Albert, concernant notamment des résultats en deçà des espérances : «Les résultats de l'ASM sont très moyens, insuffisants. Il aurait pu y avoir une volonté plus forte d'achat de joueurs pendant le mercato. Mais Monsieur Rybolovlev, je crois, avait d'autres préoccupations que le football, et n'a pas voulu s'investir complètement. On peut le regretter. Si on veut jouer les premiers rôles, il faut renforcer l'équipe», avait confié le souverain monégasque dans Monaco-Matin.
Les «Panenka» les plus marquantes
Antonin Panenka a 67 ans. L'occasion pour France Football de rendre hommage au joueur qui a donné naissance à une manière bien particulière de tirer un penalty. Voici quelques «Panenka» qui ont marqué les esprits: 20 juin 1976. Stade Marakana de Belgrade. Séance de tirs au but de la finale du championnat d'Europe des nations entre l'Allemagne de l'Ouest, tenante du titre, et la Tchécoslovaquie. Alors que sa sélection mène 4-3, Antonin Panenka, milieu de terrain des Bohemians Prague, s'avance face à l'immense Sepp Maier, puis place une pichenette en feuille morte au centre du but qui trompe le gardien allemand, parti sur un côté. La Tchécoslovaquie est sacrée et la «Panenka» est née ! Pour Zinédine Zidane, c'est un concept. Le meilleur joueur du monde face au meilleur gardien du monde en finale de Coupe du monde. Regardez, écoutez, appréciez. Eric Cantona: 32e de finale de Coupe de France entre Beauvais et Bordeaux, à Amiens. Canto «prend dix mètres d'élan, salue, tel un empereur romain, la foule qui le conspue», écrit le journaliste de L'Equipe, présent au stade, et foire sa «Panenka» qui prend le gardien à contre-pied, mais ne franchit pas la ligne. Les Girondins sont éliminés.
Lionel Messi : Parce qu'elle est «la meilleure» qu'Antonin Panenka ait «jamais vue». «Pas trop puissante, au milieu et lobée. Sa technique est impressionnante et le but est juste une preuve supplémentaire de son incroyable talent. Des joueurs comme Francesco Totti ou Zinedine Zidane l'ont déjà faite. Mais celle de Messi est la plus belle».
Younes Belhanda : Premier match de l'histoire de Montpellier en Ligue des champions. Premier but : une «Panenka» tentée et réussie par Younes Belhanda face à Arsenal à La Mosson. Andrea Pirlo : En Italie, on dit «cucchiaio» (cuillère). Là-bas et partout ailleurs, on dit Pirlo le Maestro.
Mickaël Landreau : On a parlé de péché d'insolence, de manque de respect, d'une entorse aux bienséances de la confrérie des gardiens... La vérité, c'est juste que, lors de la séance des tirs au but de la Coupe de la Ligue 2004 entre Nantes et Sochaux, Landreau a joué. Et Richert a gagné.
Francesco Totti : Pour en tenter une comme ça, face à Van der Sar, en demi-finale de l'Euro 2000, il faut en avoir. Totti avait prévenu Di Biagio et Maldini. Totti l'a dit. Totti l'a fait.
Iniesta, forever
Il y a quelques jours, Francefootball.fr vous demandait quel joueur aurait mérité le Ballon d'Or. Avec 20% des votes, Iniesta est deuxième. Retour sur l'année où le plus grand Espagnol de tous les temps aurait pu remporter la plus prestigieuse des récompenses individuelles.
Andrès Iniesta se retrouve-t-il si haut dans notre classement, et devant le Roi Pelé, grâce à son exceptionnelle prestation lors du Clasico face au Real Madrid (0-4), Clasico qui se déroulait pendant notre consultation? Peut-être. Mais il est définitivement mérité que le génial Espagnol figure dans les cinq premiers. Le Barcelonais a été tout proche pourtant de remporter le Ballon d'Or. Il a, à deux reprises, été classé sur le podium. En 2010 (2e) et en 2012 (3e). Mais, comme d'autres, il aura eu la malchance de faire carrière en même temps que Lionel Messi, vainqueur ces deux années-là. Mais, s'il y a bien une année où Andrès Iniesta aurait pu (dû) soulever le Ballon d'Or, c'est en 2010. Championnat d'Espagne, Supercoupe d'Espagne, Coupe du monde, unique buteur de la finale, meilleur joueur de la compétition : 2010 était son année. Même si c'était aussi celle de Wesley Sneijder (4e), absent du podium du Ballon d'Or. Un podium qui a donc sacré Lionel Messi (22,65% des votes) devant Andrès Iniesta (17,36%) et Xavi (16,48%) pour un triplé barcelonais en forme de consolation. C'était d'ailleurs la première fois depuis 1994 qu'un Ballon d'Or était attribué à un joueur qui n'avait pas remporté la Coupe du monde de la même année (Stoichkov, 1994). Mais à ce moment-là, le Ballon d'Or ne récompensait que les joueurs européens. Le Mondial et la finale d'Andrès Iniesta méritaient la récompense suprême. Surtout que Lionel Messi s'était, lui, fait humilier avec l'Argentine face à l'Allemagne en quarts de finale (4-0). Iniesta, au cœur d'une finale très musclée, avait, malgré son petit gabarit, résisté. Et après 116 minutes et une passe de Cesc Fabregas, il avait envoyé l'Espagne au paradis. Insuffisant pour l'impitoyable jury du Fifa Ballon d'Or.


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