Rym Nakhli est une jeune réalisatrice très prometteuse. Son court métrage «Nour, une journée presque ensoleillée» est sélectionné en compétition officielle au festival international du film du Caire qui se tiendra du 2 au 10 décembre. Un film où la réalisatrice affirme sa thématique de prédilection et son langage cinématographique. Après avoir représenté le cinéma tunisien en Suisse au Locarno film festival au mois d'Août dernier, et aux Etats-Unis à l'Afi-fest de Los-Angeles, en octobre, le court métrage a tout récemment concouru au Medfilm festival qui s'est déroulé du 9 au 20 novembre à Rome. Et voilà qu'il est sélectionné en compétition officielle au festival international du film du Caire qui se tiendra du 2 au 10 décembre. Le film est produit par Inside Productions (Moncef Taleb) et a pour acteurs Nour El Houda Habassi, Ayoub Bahi et Wassim Boumnijel. Voici le synopsis : «Un frère et une sœur, Adam et Nour, ont rendez-vous avec leur père, qu'ils n'ont pas vu depuis longtemps, dans un endroit isolé de la ville. Livrés à eux-mêmes, ils vont effectuer un voyage en parcourant les rues de la ville de Tunis en quête de leur père absent». Dans ce court métrage, la réalisatrice réaffirme son attachement pour le thème des adolescents qu'elle a traité dans son précédent court métrage «Ranim». Dans «Nour», son nouveau court métrage, le point de vue est beaucoup plus affiné, il y a peu de recours au dialogues, et le langage cinématographique s'appuie beaucoup sur les images et, particulièrement, les expressions des visages des personnages et de leur corps, en quête, évoluant dans un espace inconnu. Avec ce film, Rym Nakhli continue petit à petit à confirmer qu'elle a une fibre cinématographique certaine.