Après le CA, Ben Guerdane accroche le CSS à son tableau de chasse. Redevable d'une réaction après la désillusion en C1, le CSS se devait de répondre présent, et mettre à profit son périlleux déplacement à Ben Guerdane, là où il était attendu au tournant. Se refaire une santé et surtout se jeter corps et âmes dans la compétition locale afin d'oublier le flop sur la scène continentale (en dépit du fait que le CSS a été reversé en C3), les Sfaxiens savaient assurément qu'un bon résultat contre l'USBG leur ouvrirait les portes des hautes sphères de la Ligue 1. Le groupe d'Anis Boujelbane en était conscient en foulant le terrain de Ben Guerdane, là où le CA s'est brisé les dents, récemment ! Et avec deux matchs en moins à disputer prochainement dans le cadre de la mise à jour du championnat (contre l'OB et face à l'ESS), le CSS pouvait se retrouver en haut de l'affiche en cas de deux « clean sheet » successifs. En face maintenant, depuis l'intronisation de Hassène Gabsi, l'USBG va beaucoup mieux. Vaillante mais versatile, cette insatiable escouade de Ben Guerdane est capable du meilleur comme du pire. Et si la défense de l'USBG se porte bien, devant, on attend encore le retour de Gharsellaoui et la première d'Edem Rjaibi pour carburer à plein régime. Cependant, toutes ces certitudes et hypothèses n'ont pas empêché l'USBG de cueillir le CSS à froid hier. Sans round d'observation, Mohamed Amine Hamrouni, pur produit du...CSS, hérite d'un ballon de Alaya Brigui et trompe Aymen Dahmen. Le match est lancé. De retour des vestiaires, le CSS peine à « performer » et à perforer ! En face, Omar Zekri et Ayoub Tlili animent les amorces offensives de l'USBG. La fin de match sera tumultueuse. Moez Mestiri, responsable du CSS, sera expulsé par Naim Hosni. Et dans la foulée, l'arbitre siffle la fin du match. Première historique de l'USBG face au CSS. La JSK résiste puis dépose les armes Entre deux fauves blessés, il s'agissait avant tout de mettre fin au doute, ce serpent insidieux qui fait mal quand il s'installe. Ces questions lancinantes en rapport avec un début de saison « inqualifiable », Bleus et Aghlabides n'y ont pas échappé depuis peu. L'heure du changement d'attitude (sur le terrain) devait donc forcément sonner. Il fallait coûte que coûte décoller après avoir grillé tous ses jokers! Sauf que du côté du Stade Mustapha Ben Jannet de Monastir, la JSK va s'avérer coriace en première période. En clair, jusque-là, les attaquants Junior Mbélé, Ali Amri et autre Hichem Baccar ne trouveront pas la faille au sein d'un ensemble aghlabide avisé. En football, il suffit d'une maladresse pour que ça bascule. Le Congolais Mbélé en profitera pour mettre les Bleus sur orbite. La JSK ne s'en remettra pas ! Enfin, dans son fief de Radès, au révélateur de l'ASR, l'EST a tout d'abord attendu le «money time» pour faire la différence par Fedi Ben Choug suite à un service de l'Ivoirien Cedrick Agbo. Par la suite, en seconde période, vers l'heure de jeu, la force tranquille du leader et son calme olympien lui permettront de doubler la mise. Ala Marzouki est passé par là. L'EST caracole et trône sur la Ligue 1. Un pléonasme quoi !