L'Union des syndicats des forces de sécurité proteste entre autres contre «les arrestations confuses» L'Union nationale des syndicats des forces de sécurité a appelé, hier, ses adhérents à porter le brassard rouge à partir d'aujourd'hui. Cette décision concerne tous les syndicats régionaux et de base, relevant de l'Union, dont le syndicat de la sécurité du président de la République et des personnalités officielles et le Syndicat du district de la sécurité de Tunis. Dans un communiqué, l'Union des syndicats appelle au boycott du régime 12/12 (travail douze heures par jour) et de la campagne de vérification des vignettes des voitures (taxe de circulation) à partir de jeudi 21 janvier. Par ailleurs, l'Union des syndicats tient le ministère de l'Intérieur pour responsable des « arrestations confuses» des cadres et agents de la sûreté intérieure dans le cadre des affaires de terrorisme. «Ces sécuritaires sont sacrifiés comme boucs émissaires pour camoufler les bavures de certains décideurs», lit-on dans le même communiqué. L'Union des syndicats a, dans ce contexte, appelé l'union régionale de Sousse, à un mouvement de protestation, demain, à la suite de l'arrestation d'agents de la sécurité touristique dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Sousse, perpétré en juin dernier. Elle a, aussi, appelé à la tenue d'une séance extraordinaire le 20 janvier avec les syndicats des agents de sécurité en vue d'unifier les positions et les rangs et d'obtenir leurs droits légitimes. Une séance de négociations s'est déroulée le 12 janvier entre les syndicats des sécuritaires et des représentants de la présidence du gouvernement au cours de laquelle a été réclamée l'amélioration des conditions sociales et matérielles des forces de sécurité.