Moins d'un mois après l'intronisation du nouveau gouvernement libyen et l'apaisement de la situation politique dans le pays, bon nombre de footballeurs ont trouvé un point de chute dans les clubs libyens. Un peu plus d'un mois après son départ volontaire du CSS suite à la nomination du technicien espagnol José Murcia, Anis Boujelbene a trouvé un point de chute en Libye où il a été recruté il y a une semaine par le club de la capitale, Al-Ahli SC. Il y occupe désormais le poste de directeur technique. Anis Boujelbene n'est pas un cas isolé. Moins d'un mois après l'installation du nouveau gouvernement libyen et l'apaisement de la situation politique dans le pays, bon nombre de footballeurs ont trouvé un point de chute dans des clubs libyens. Chamseddine Dhaouadi a quitté le Qatar où il évoluait avec Al-Shamal SC pour tenter une nouvelle aventure en Libye. Il a rejoint Anis Boujelbene à Ahli-Tripoli, mais aussi l'ex-joueur de l'USM, Ali Amri. Boussaïdi et Baba, nouveaux arrivés La levée de l'embargo par la CAF, imposé depuis 2014 à cause de la situation sécuritaire qui régnait dans le pays, une levée marquée par le déroulement du match Libye-Tunisie comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021 à Benghazi, a encouragé donc les footballeurs tunisiens à tenter leur chance de l'autre côté des frontières. Anis Boussaïdi, nouvel entraîneur d'Asswehly Sport Club jusqu'à la fin de l'exercice en cours, accompagné par Hamdi Baba comme entraîneur des gardiens, sont les derniers arrivés en terre libyenne. Bref, la Libye est le nouvel eldorado des footballeurs tunisiens après 7 ans d'embargo imposé par les instances internationales de football. Permettre aux Libyens d'organiser des matches internationaux sur leur terre en attendant de voir le championnat local retrouver sa régularité : voilà une nouvelle donne qui devra inciter d'autres footballeurs tunisiens de s'expatrier de l'autre côté des frontières. Bonne ou mauvaise chose ? Sans aucun doute une bonne chose pour nos footballeurs qui retrouvent un nouveau marché de travail au moment où nos clubs agonisent financièrement. C'est aussi une mauvaise chose pour le niveau de compétitivité de notre championnat qui perdra sans doute d'autres techniciens et joueurs, tentés par cet ancien-nouvel eldorado qui s'offre à eux à une heure de vol, deux tout au plus.