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Espoir peu visible à l'horizon
POINT VIRGULE: L'Afrique et la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 01 - 2016


Par Amor NEKHILI
L'urgente réforme structurelle de cet organe « essentiel » de l'ONU, même si elle fait l'unanimité, demeure complexe
Le Comité des 10 de l'Union africaine, un groupe de pays composé de l'Algérie, de la Libye, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Namibie, de la Zambie, du Kenya, de l'Ouganda, de la Guinée Equatoriale et du Congo, se dit résolu à poursuivre les efforts pour mobiliser le soutien et l'appui, afin d'obtenir pour le continent africain, un siège permanent au Conseil de sécurité, et à mettre cette question au premier point de l'ordre du jour de la 26e session l'Assemblée générale de l'UA, qui se tiendra à Addis-Abeba, du 30 au 31 janvier
Tous les Etats membres de l'ONU s'accordent à dire qu'un Conseil de sécurité « plus représentatif, plus légitime et plus efficace » exige qu'il reflète au mieux les réalités du XXIe siècle où davantage d'Etats membres ont la capacité et la volonté d'assumer une responsabilité cruciale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Toutefois, leurs débats en cours montrent, qu'après 20 ans de discussions, ils sont encore loin du consensus, notamment sur l'ampleur de l'élargissement des deux catégories de membres du Conseil, en particulier celle des permanents, et sur le droit de veto. Depuis sa création en 1945, le Conseil est formé de cinq membres permanents dotés du droit de veto – Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni – et de 10 membres non permanents, sans droit de veto et élus pour un mandat de deux ans.
Certains Etats membres, arabes et africains entre autres, estiment que cette composition ne reflète pas les réalités géopolitiques du monde d'aujourd'hui.
Les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil se poursuivent depuis deux décennies et les principaux enjeux en sont la catégorie d'appartenance, la question du droit de veto, la représentation régionale, et l'élargissement du nombre des membres. L'Afrique, seul continent sans représentant dans la catégorie des membres permanents et sous-représenté dans celle des membres non permanents, une des plus vastes régions au monde avec 54 pays et occupant les trois-quarts de l'ordre du jour du Conseil de sécurité, réclame au moins deux sièges permanents, avec toutes les prérogatives actuelles et deux autres sièges non permanents. C'est une question de justice et de droit, de démocratie et de dignité d'un continent et d'une race, estime-t-on à Addis-Abeba.
Il s'agit de reconnaître les besoins spéciaux de l'Afrique, un principe largement accepté et respecté aux Nations unies. N‘ayant pas de siège permanent ni droit de veto au sein du Conseil de sécurité, l'Afrique n'a cessé de dénoncer cette injustice historique et plaide pour l'élargissement des sièges de membres non permanents à plus de 10 membres élus par l'Assemblée générale chaque deux ans. L'Afrique revendique au moins une voix, un veto et une valorisation de son poids géostratégique.
Quant aux pays arabes, ils demandent une représentation permanente et proportionnelle à leur poids. Mais peu de chance que leurs voix soient entendues. A l'instar des Etats-Unis, les grandes puissances acceptent le principe d'un élargissement « modeste » des membres permanents et non permanents, sans pour autant être favorables à la proposition de modifier l'exercice du droit de veto. Être membre du Conseil, c'est assumer de lourdes responsabilités, souligne-t-on à Washington, en estimant que s'agissant de l'élargissement, il faudra tenir compte de la volonté et de la capacité des pays à contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Seule la France, qui souhaite que le Conseil tienne compte de l'émergence des nouvelles puissances, soutient la candidature de l'Allemagne, du Brésil, de l'Inde et du Japon comme membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi qu'à une présence renforcée des pays africains, parmi les membres permanents et non permanents. Comme on peut le constater, les points d'achoppement de la réforme du Conseil de sécurité ne manquent pas, et la mission demeure pour le moins impossible.


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