La victoire de Boubaker Bethabet saluée par les avocats    Boulbaba Baalthabet, nouveau bâtonnier des avocats    Générosité et courage : la famille d'un jeune donneur tunisien offre la vie à quatre personnes    Monastir : Suivi du projet de doublement de la ligne ferroviaire n°22 sur le tronçon Moknine– Mahdia    Ligue 1 : Le ST surprend l'EST, ESS et USM dos à dos    120 000 élèves issus de familles défavorisés bénéficient d'aides scolaires    Détail des votes de l'élection du nouveau bâtonnier    Boubaker Bethabet, nouveau bâtonnier de l'Ordre des avocats    Flottille Soumoud : derniers préparatifs à Bizerte avant le départ pour Gaza    Elections du bâtonnier : Ajbouni appelle à rompre avec deux mandats jugés honteux    Hand – Championnat d'Afrique féminin (U17) : les tunisiennes ouvrent face au Kenya, dimanche    Foot-Match ST-EST: les formations rentrantes    Nouveau pont de Bizerte : avancement des travaux et ouverture prévue en 2027    Crise à l'Utap : le président démissionne et le vice-président prend le relais    Production nationale d'électricité: hausse de 4%, fin juillet 2025    ARP : Tarak Mahdi évoque la nécessité de réguler l'usage des réseaux sociaux par les mineurs    Le navire espagnol ''Marlit'' quitte Bizerte pour rejoindre la Flottille de la Liberté vers Gaza    Ministère des Transports : de nouvelles mesures pour une rentrée scolaire et universitaire réussie    Kaïs Saïed dénonce de « faux adversaires » manipulés par un metteur en scène    Annulation du ferry Tunis – Marseille du 13 septembre    Russie : un tremblement de terre de magnitude 7,5 frappe les côtes de l'Est    Aneti : fin de la prolongation des contrats CIVP à partir du 1er octobre 2025    Hommage posthume à Fadhel Jaziri : deux jours de commémoration pour son quarantième jour de décès    Quel temps fera-t-il samedi 13 septembre 2025 ?    Ridha Bergaoui: Et si on cultivait le gingembre pour profiter de ses multiples bienfaits ?    Seneca Hacks 2025 : l'INSAT accueille un hackathon international sur l'IA    72ème anniversaire de l'assassinat de Hédi Chaker: Photos et documents révélés par les Archives nationales    Flottille Soumoud : Prête à larguer les amarres, le départ pour Gaza se précise    La Flottille de la Liberté mondiale accoste au port de Bizerte avant de mettre le cap sur Gaza    Rentrée scolaire, universitaire et dans les centres de formation : La souveraineté est avant tout éducative    Tunisie – Tadjikistan : Nafti reçoit le nouvel ambassadeur tadjik    Hannibal Mejbri offre un immeuble estimé à un million de dinars à SOS villages d'enfants    Charlie Kirk assassiné : le suspect présumé arrêté, selon Donald Trump    L'artiste Wadi Mhiri décédé à l'âge de 60 ans    JCC 2025 : ouverture des inscriptions pour la section "Cinéma du Monde" jusqu'au 10 octobre    Exposition l'objet de Majed Zalila : Bizarre, Bizarre    Initiative 5+5 : Le ministre de la défense revendique de nouveaux mécanismes de coopération    Ghassen Henchiri : le départ de la flottille est prévu dès l'amélioration des conditions météorologiques    TunisieIran : l'option risquée de Kaïs Saïed    Les trois savants auxquels Abdelmajid Charfi témoigne de sa profonde reconnaissance    Skifa des Juifs : Moknine agit pour protéger un monument du XVIIe siècle    Sidi Bou Saïd : la Tunisie accélère le dossier d'inscription à l'Unesco    Le futur champion tunisien Rami Rahmouni sur le point d'être naturalisé en Arabie Saoudite    Partenariat tuniso-égyptien pour élargir les opportunités dans l'agriculture, le tourisme et la technologie    Une source précieuse : Encyclopédie de Science politique    La FIFA donne raison à la Fédération tunisienne : les joueurs avertis !    La Tunisie décroche son billet pour le Mondial 2026    Toutes les chaînes pour suivre le match des Aigles de Carthage    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'art de raconter en eau et en lumière
Exposition
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 01 - 2016

L'exposition interactive «Waterlight Graffiti» de l'artiste marseillais Antonin Fourneau est à l'Institut français de Tunisie. Elle se situe entre l'agora et la porte du frigo de l'appartement. C'est un lieu où l'on peut laisser des messages éphémères comme jouer au morpion. Jusqu'au 20 février 2016.
Ayant eu un large succès depuis sa première présentation en France en 2012, le projet «Waterlight Graffiti» continue sa tournée mondiale qui fait une pause à Tunis pour faire connaître le fruit d'une recherche menée depuis quelques années par l'artiste Antonin Fourneau sur la réalisation de matériaux sensibles à l'eau dans une version à résolution augmentée.
Antonin Fourneau est né à Marseille en 1980. Il est diplômé des Beaux–Arts d'Aix-en-Provence en 2005 et de l'Ensad Paris en Art interactif. Antonin a déjà pris part à de nombreuses expositions liées aux arts numériques. Il enseigne actuellement les arts numériques à l'Ensad et intervient dans différentes écoles, à l'instar de CAFA à Beijing.
L'exposition d'Antonin Fourneau à l'IFT a attiré de nombreux visiteurs qui ont pu découvrir les nombreuses inventions interactives de l'artiste et qui se sont amusés à peindre avec de l'eau sur le mur interactif de l'installation Waterlight Graffiti, en présence d'Antonin Fourneau, de l'artiste The Inkman et du DJ Khalil, qui ont animé la soirée du vernissage.
Il s'agit d'une installation interactive sous forme d'un mur composé d'une multitude de LED qui s'illuminent lorsque leur surface est en contact avec l'eau.
D'après l'artiste, «Waterlight pourra à l'avenir s'installer partout dans notre architecture et réagir avec nous comme avec les intempéries. Ce matériau enchantera les jours de mauvais temps et rendra plus ludique notre rapport avec la ville».
En observant les diverses installations et créations issues de cet art numérique, audiovisuel et interactif, exposées dans le grand hall de l'Institut, on se sent littéralement plongés dans une autre dimension.
L'idée du projet est née après un séjour à Pékin durant lequel Antonin Fourneau a observé un homme calligraphiant le sol au moyen de l'eau. Cette pratique appelée Dishu a inspiré l'artiste dans la conception du procédé de Waterlight Graffiti alliant eau et énergie électrique. Le Dishu repose davantage sur le geste que sur la pérennité du message tracé : les calligraphies disparaissent en séchant dès leur exécution sur les dalles de béton. «Waterlight Graffiti a été pensé comme un matériau qui réagit à son environnement et dont l'empreinte lumineuse à l'image du graffiti urbain est soumise à l'éphémère».
Sur une plaque de 40 X 40 cm, les lignes lumineuses, les calligraphies et les dessins apparaissent comme par magie au contact de l'eau. Il suffit de dessiner ou d'écrire avec n'importe quel ustensile capable de déposer de l'eau : éponge, pinceau, pistolet à eau ou encore mieux une bombe de brumisateur d'eau pour que nos traces s'illuminent sur la plaque comme des constellations qui embellissent l'espace.
Ainsi, optant pour une construction numérique dynamique, l'artiste construit un espace quasi virtuel qui opère dans le domaine de la construction réflexive.
Dans une constante oscillation entre réel et métaphore, matière et virtualité, on explore l'art interactif dans les interstices de l'allusion et de l'illusion. Dans d'autres œuvres, on voit naître des particules lumineuses et des images fantastiques.
Il s'agit des toutes premières créations de l'artiste telles que les «Prototypes de waterlight graffiti», réalisés en 2012. Ils représentent les premières versions de Waterlight Graffiti et qui rendent compte de l'évolution de l'œuvre. L'augmentation du nombre de pétales autour des LED offre une plus grande surface de captation, améliorant la mise en contact de l'eau avec le circuit imprimé et assurant ainsi une meilleure interactivité avec les LED. L'augmentation de la taille des dalles quant à elle permet de créer des installations de plus grande dimension.
Les «Fleurs Hermès», réalisées en 2014, sont un projet conçu à l'occasion du lancement d'un parfum. L'artiste a créé des touches-senteur en forme de fleur dont le cœur doté d'une LED s'allume par vaporisation.
Pendant un mois, donc, grands et petits sont invités à expérimenter ce «light graff», à taguer ou à calligraphier ses envies sur le mur de l'installation, dans la galerie de l'Institut français de Tunisie.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.