Jamais un entraîneur n'a bénéficié autant de la confiance de Hamdi Meddeb. Mouïne Chaâbani se doit de lui renvoyer l'ascenseur. Son salut passe par une consécration africaine. Mais encore faut-il d'abord passer le cap d'Al-Ahly du Caire ? C'est le prochain défi que devra relever le coach « sang et or ». Une question de vie ou de mort... sur le plan sportif évidemment... L'élimination en Coupe de Tunisie est peut-être un mal pour un bien. Pour préparer sa demi-finale aller contre Al-Ahly du Caire, Mouïne Chaâbani aura bénéficié d'un peu plus de trois semaines de préparation. Enorme pour une saison durant laquelle entraîneurs et joueurs ont vécu au rythme d'un match tous les trois jours. Et même si Dame Coupe a tourné le dos à Mouïne Chaâbani depuis qu'il a pris en main les rênes de l'équipe en octobre 2018, la Champions League lui a souri à deux reprises et c'est peut-être un bon signe. Champions League qui lui a, toutefois, échappé l'année dernière suite à l'élimination au stade des quarts de finale par Ezzamalek. En dépit de cette élimination, Mouïne Chaâbani a bénéficié du soutien indéfectible de son président. Un soutien et une confiance renouvelés après la récente élimination aux seizièmes de finale de la Coupe de Tunisie par le rival historique, l'Etoile du Sahel. Par ailleurs, jamais un entraîneur n'a bénéficié autant de la confiance de Hamdi Meddeb. Mouïne Chaâbani se doit de lui renvoyer l'ascenseur. Son salut passe par une consécration africaine. Mais encore faut-il d'abord passer le cap d'Al-Ahly ? C'est le prochain défi que devra relever le coach « sang et or ». Une question de vie ou de mort... sur le plan sportif évidemment. Car Mouine Chaâbani sait, mieux que quiconque, que préserver le titre de champion de Tunisie ne peut, à lui seul, le mettre à l'abri d'une nouvelle campagne de dénigrement. Lui qui a été toujours soutenu, voire protégé par son président, mais souvent sous le feu de la critique, des fois même après une victoire. C'est que, pour une frange de supporters, Mouïne Chaâbani n'est pas assez bon pour l'EST. On n'hésite donc pas à critiquer ses choix même quand il gagne. Que dire lorsqu'il se fait éliminer. Par ailleurs, des supporters sont montés d'un cran sur les réseaux sociaux pour appeler à son limogeage après la dernière élimination en Coupe de Tunisie. Mais, encore une fois, Hamdi Meddeb était à la rescousse. Suspension de Khénissi, un coup dur ! Un malheur n'arrive jamais seul. La CAF vient de suspendre Yassine Khénissi pour une période de douze mois suite à un test positif à une substance interdite par l'Agence internationale de lutte contre le dopage. Un test effectué en marge du dernier match de la phase de groupes de la C1 africaine disputé contre le MC Alger. Selon les informations qui ont circulé, Yassine Khénissi a pris, malencontreusement, un médicament sans aviser le médecin de l'équipe, Dr Yassine Ben Ahmed. Et même si l'EST compte faire appel, le staff technique doit lui trouver un suppléant. Une chose est sûre, la sanction contre Yassine Khénissi est venue envenimer la situation sur le plan moral. Car, en matière d'effectif, les solutions de rechange existent, outre le fait que ces derniers temps, le joueur n'a pas pesé lourdement sur les défenses adverses qu'il ait été titulaire ou incorporé en cours de jeu. En tant que footballeur professionnel, Khénissi aurait dû consulter le médecin de l'équipe avant de prendre n'importe quel médicament. En passant outre le Docteur Yassine Ben Ahmed, Yassine Khénissi a commis une erreur professionnelle. Mais maintenant que le mal est fait, le joueur a besoin du soutien de ses coéquipiers. Lui qui a fait les beaux jours de l'EST durant une bonne partie de sa carrière. Par ailleurs, Khénissi est en mesure d'en faire autant à condition de rééditer ses prouesses. Pour y parvenir, il doit faire d'abord appel pour retrouver son éligibilité. En attendant, il peut toujours être utile à son entraîneur en assurant son rôle de joueur-cadre. Chaâbani en a besoin. Car éliminé de la Coupe de Tunisie, le coach « sang et or » est désormais dos au mur. Il doit, coûte que coûte, passer le cap d'Al Ahly pour se qualifier en finale de la Ligue des champions. Le reste suivra...