Le fauchage dangereux commis par le gardien d'Al-Ittihad Tripoli, Muaid Ellfai, sur son compatriote et coéquipier en sélection libyenne, est injustifiable et condamnable. Heureusement que l'attaquant «sang et or» s'en est sorti indemne. L'arbitre du match, l'Egyptien Ibrahim Noureddine, n'a pas hésité une seconde : il a brandi le carton rouge au visage du gardien d'Al Ittihad Tripoli, Muaid Ellafi, après que ce dernier a fauché dangereusement son compatriote et coéquipier en sélection nationale libyenne, Hamdou El Houni. Une agression injustifiable et condamnable survenue neuf minutes à peine après que Nassim Ben Khelifa a ouvert la marque pour l'EST. Une ouverture du score qui a mis sans doute les Tripolitains dans une mauvaise posture, réduisant leurs chances de se qualifier à la phase de groupes de la C1 africaine, mais ce n'est nullement une raison pour agresser violemment et dangereusement un joueur adverse. Le mal est déjà fait Après coup, le portier de la formation tripolitaine s'est rendu compte de la gravité de son acte et, surtout, des conséquences ravageuses sur son statut de footballeur professionnel. Muaid Ellafi a beau rester sur le terrain pour s'enquérir de l'état de santé de Hamdou El Houni, son geste demeure condamnable. Il a beau aussi poser en photo avec sa victime à la clinique. Ses excuses publiques ne justifient nullement son geste impardonnable. Un comportement inexplicable du moment où il met en danger la vie d'autrui. Ellafi aurait pu, par son geste, mettre fin à la carrière sportive d'El Houni. Heureusement que l'IRM n'a rien décelé de grave. Plus de peur que de mal pour l'attaquant «sang et or» qui se remettra aussitôt sur pied. Une agression gratuite qui aurait pu tout de même lui coûter la vie. Les amateurs des AMM (Arts martiaux mixtes) connaissent bien la gravité du «front kick».