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Association des Ambassadeurs de la Sécurité Routière (ASR): Réduction de 50% des morts et blessés sur la route avant 2030
Publié dans La Presse de Tunisie le 30 - 10 - 2021

Un appel pressant est lancé aux autorités gouvernementales en vue d'appuyer, de consolider et de reconduire la décennie d'action du Plan mondial onusien pour la sécurité routière. Ce plan est un appel à l'action pour aider le monde à atteindre son objectif, à savoir réduire de 50%, entre 2021 et 2030, le nombre de tués et de blessés graves sur les routes.
«J'adopte le plan mondial» est le nouveau slogan rond et aux couleurs des feux de circulation vert, orange et rouge de l'Association des ambassadeurs de la sécurité routière qui soutient la nouvelle décennie pour la sécurité routière 2021-2030. Une conférence de presse s'est déroulée jeudi 29 octobre à Tunis qui a réuni les ambassadeurs de la sécurité routière qui militent depuis des années pour des «routes plus sûres». Afef Ben Ghenia, présidente de l'ASR, fait part de ses ambitions sans cesse renouvelées autour de ce projet onusien : «On a échoué à atteindre les objectifs planifiés pour la décennie d'action 2011-2020, comme la stabilisation du nombre de morts, de blessés et des accidents, contrairement aux autres pays du monde entier, on n'a pas pu parvenir à réduire le nombre des accidents, il faut saisir cette nouvelle opportunité. La décennie d'action, qui a été lancée officiellement le 28 octobre 2021, a nécessité à travers cette conférence de presse d'émettre un appel à unir les efforts et faire entendre nos voix et pour sensibiliser le gouvernement à ce sujet, et obtenir des concrétisations sur le terrain. L'objectif principal est la réduction du nombre de morts et de blessés à 50% dans le cadre de la nouvelle décennie».
Il faut agir en vue de prévenir les fautes humaines sur la route en essayant de développer une infrastructure routière sécurisante pour les usagers de la route, pour le renforcement et la révision des lois pour la répression. Il faut réduire le comportement agressif et irresponsable sur les routes. Renforcer les capacités des informations, allouer une grande importance à la formation technique et professionnelle. Quant à la sensibilisation, elle devra se faire en parallèle avec la répression, a, par ailleurs, souligné Afef Ben Ghenia. «Le point focal implique qu'on doit travailler avec le gouvernement, unifier les efforts entre les ONG et le gouvernement de façon permanente jusqu'à atteindre les objectifs. Il y aura des réunions bilatérales avec les ministres concernés, à savoir ceux du Transport, de l'Intérieur, de l'Infrastructure et surtout avec la Cheffe du gouvernement afin d'envisager les possibilités de concrétiser le plan d'action en cours sur le plan national».
Elle rappelle que ce n'est ni un miracle ni une utopie d'atteindre de tels objectifs pour peu qu'il y ait la volonté politique et l'implication forte et permanente de tous les partenaires. Au sujet des moyens de financement assurés par les Nations unies à la Tunisie, «les fonds seront disponibles», a-t-elle assuré.
Les enfants, premières victimes de la route dans le monde
Chaque année dans le monde, les accidents de la circulation causent près de 1,3 million de décès évitables et un nombre de blessés de route estimés à 50 millions. Cela fait des accidents de la circulation les premiers tueurs d'enfants et de jeunes à l'échelle mondiale. Dans l'état actuel des choses et si on ne réagit pas comme il se doit, on estime qu'au cours de la prochaine décennie, les accidents de la circulation causeront 13 millions de décès et 500 millions de blessés et entraveront le développement durable, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Ce chiffre inacceptable, en termes absolus et relatifs, est resté inchangé ces 20 dernières années, malgré les efforts laborieux déployés par les Nations unies et d'autres partenaires concernés par la sécurité routière. Reconnaissant l'importance du problème et la nécessité d'agir, les gouvernements du monde entier ont proclamé à l'unanimité la période 2021-2030 deuxième décennie d'action pour la sécurité routière, par la résolution 74/299 de l'Assemblée générale des Nations unies avec pour objectif clair de réduire, d'au moins 50%, le nombre de morts et de blessés sur les routes pendant cette période.
Ce plan explique les mesures à prendre pour atteindre cet objectif. Il s'adresse aux hauts responsables politiques et constituera une base pour l'élaboration de plans et d'objectifs nationaux ou locaux. En s'engageant dans cette deuxième décennie d'action pour la sécurité routière, les gouvernements et les parties prenantes dans le monde doivent choisir entre poursuivre le cours normal de leurs activités dans l'espoir que cela suffise à réduire notablement le nombre de tués sur les routes ou prendre des mesures énergiques et décisives pour changer de cap en s'appuyant sur les connaissances et les outils acquis lors de la précédente décennie d'action.
Ce plan est aussi un appel à l'action pour aider les pays à atteindre leur objectif, à savoir réduire de 50% entre 2021 et 2030 le nombre de tués et de blessés graves sur les routes. «Il s'agit d'inciter le gouvernement à mettre en œuvre des actions fondées sur des données probantes dans le cadre du Plan mondial pour contribuer à réduire de moitié le nombre de tués et de blessés graves sur les routes dans notre pays et à adopter le plan dans notre stratégie nationale de sécurité routière.
L'ASR renforcera son plaidoyer lors de cette nouvelle décennie afin que la mobilité sans risque devienne automatiquement un droit de l'Homme, et c'est dans ce contexte qu'elle a entamé l'organisation de réunions bilatérales avec les ministres concernés», apprend-on dans un communiqué de presse de l'ASR. Cela avant d'assister à l'exposé d'un ambassadeur de la sécurité routière, déterminé et engagé à améliorer la sécurité routière en Tunisie.
Une approche intégrée pour un système sûr
M. Noureddine Sayedi, ambassadeur de la sécurité routière et fonctionnaire au ministère du Transport, revient avec force détails sur les retombées attendues du lancement du plan mondial : «De prime abord, le dossier de la sécurité routière est un sujet qui revient à l'Etat qui est responsable en premier, et ce, dans tous les domaines d'intervention. Sans reconduction, on ne peut pas atteindre les objectifs renouvelés et poursuivis avec le concours de la société civile, des institutions nationales et des médias. Le sujet de la sécurité routière est très important, d'autant plus que les statistiques révèlent que beaucoup de personnes sont en train de mourir sur les routes suite à des accidents, dont la plupart sont évitables. Le sujet de la sécurité ne doit pas rester en marge, mais être intégré dans le même champ de priorité que l'infrastructure, le système de santé, la formation ou l'emploi».
Et de poursuivre : «Les recommandations tirées du Conseil ministériel en date du 20 mai 2019 peuvent servir de point initial d'appui dans l'organisation du travail administratif». Elles peuvent servir «de repère ou de base», précise-t-il dans le cadre de la mise à niveau des sociétés nationales ou du travail administratif. Parmi elles, créer un Conseil supérieur de la sécurité routière. «Aujourd'hui, on a toutes les capacités requises, mais il faut un organe administratif qui a une autorité sur toutes les parties. L'Observatoire national de la sécurité routière peut subsister, mais cela ne suffit plus, il faut un système de données, des analyses. Il faut une stratégie et c'est une chance à saisir à travers cette décennie d'action pour travailler d'une manière efficace et prolongée.
M. Sayedi avance l'argument qu'en Tunisie, il y a beaucoup à faire en vue de réduire de 50% les accidents de la route avec des statistiques affligeantes de plus de mille morts par an. Il fait un rappel historique pour revenir en 2009-2010 avec la chute du nombre d'accidents de la route avec l'instauration du radar automatique alors que les statistiques sombres avançaient 1.400 puis 1.600 tués par an les années devancières, pour chuter et revenir aux alentours de 1.000 morts par an... «Une performance historique !», conclut M. Sayedi.


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