Le Challenge «Projets d'Entreprendre», qui a été organisé récemment par l'Ecole Supérieure des Communications de Tunis (Sup'Com) et l'Institut Supérieur de Gestion de Tunis (ISG) sous le parrainage de Ooredoo et dédié aux étudiants innovateurs, est l'une des initiatives qui tentent de booster l'esprit entrepreneurial chez nos jeunes. Le partenaire de Sup'Com, Ooredoo, pense que l'Internet des Objets (IOT), en nette évolution dans le monde, peut être un vecteur de croissance en Tunisie. Quelle est votre évaluation pour ce Challenge de Sup'Com après tant d'années et quel est son impact sur l'esprit entrepreneurial chez les lauréats? Le Challenge d'Entreprendre de Sup'Com en est à sa 9e édition et gagne chaque année en maturité. Il s'ouvre aux autres écoles ; outre Sup'Com Tunis, cette année, des établissements prestigieux comme l'ISG, HEC ou l'ISET font partie des autres écoles concernées qui ont participé à ce challenge. Ce forum sort de l'ordinaire dans la mesure où les élèves sont engagés pendant une semaine entière dans la mise en œuvre de leur projet. Nous sommes donc très logiquement des partenaires fidèles de cet événement car les projets présentés sont sérieux. En tant qu'opérateur majeur et engagés d'un point de vue sociétal, nous tenons à soutenir ces initiatives innovantes et ancrées dans l'air du temps. Ce challenge est encadré par des coaches du monde de l'entreprise. Le jury est composé de professionnels. Les étudiants ont la liberté de développer leur esprit d'entrepreneur durant une semaine. Outre un chèque de 3.000 dinars par équipe, Ooredoo Business offre également aux heureux lauréats des Packs Jeunes Entrepreneurs composés du matériel nécessaire au lancement de leur entreprise. Tout cela a donc pour objectif de symboliser le démarrage réel de la vie d'un jeune créateur d'entreprise. Ces événements ont vraiment pour ambition d'inculquer un état d'esprit d'entrepreneur. Comment allez-vous procéder pour développer cet esprit entrepreneurial et aider les jeunes à s'installer et réussir leurs projets? Ooredoo dispose de deux mécanismes d'appui aux jeunes étudiants souhaitant se lancer dans la création d'une start-up, ou aux jeunes entrepreneurs en général. Le premier consiste à soutenir les initiatives sérieuses du type Challenge «Projets d'Entreprendre», lancé par l'école Sup'Com de Tunis. Le second est notre incubateur d'entreprises, Intilaq, constitué d'un fonds de soutien aux start-up. Ces deux mécanismes sont complémentaires et fonctionnent en étroite synergie. Dans cette perspective, quels sont, actuellement, les segments porteurs dans le secteur des télécoms? Nous pensons que tous les segments sont porteurs. Notre incubateur Intilaq soutient des jeunes dans des secteurs aussi variés que ceux de l'agriculture, de l'informatique ou de la santé. Nous accordons aujourd'hui une grande importance à l'Internet of Things, ou l'internet des objets car il s'agit d'un vecteur réel de croissance pour la Tunisie. Il suffit de faire attention à ce qui nous entoure. Les objets connectés sont partout : dans le domaine de la santé, des villes ou maisons intelligentes, dans l'agriculture, le transport, et j'en passe. La très forte expertise de nos jeunes ingénieurs et la montée en puissance de l'IoT constituent deux leviers à développer rapidement pour faire émerger un écosystème tunisien reconnu et envié. Nous avons été le premier opérateur à lancer une plateforme M2M/IoT en Tunisie et demeurons à ce jour le seul, il est donc naturel de soutenir les initiatives dans ce domaine.