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FTF | Ligue 1 – Crise et sortie de crise : A quelque chose malheur est bon
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 10 - 2022

La « zizanie » qui a failli compromettre le démarrage du championnat doit permettre aux tenants de notre football de réformer et d'anticiper à l'avenir.
Le coup d'envoi de notre compétition phare qu'est le championnat a été enfin donné et la première journée s'est déroulée dans le calme et dans la sérénité. Toutes les parties opposées et en conflit, ministère, fédération, clubs, ont compris d'extrême justesse, il faut l'avouer, qu'il fallait mettre fin à ce bras de fer, ce triste feuilleton de report répété de la compétition dans l'intérêt du football tunisien. Tant mieux si la sagesse a fini par prévaloir et prendre le dessus, et si le scénario du pire qu'est l'entrée de la Fifa dans l'affaire et sur les rangs a été évitée. Après le refus du tribunal de première instance et de droit commun de s'immiscer dans un conflit purement sportif et de donner une suite favorable à la requête du CS Chebbien d'empêcher le coup d'envoi du championnat dans l'espoir d'obtenir un nouveau report et de crier une nouvelle fois victoire contre le Bureau fédéral qu'il ne cessera de fustiger, les dernières craintes se sont finalement dissipées et les autorités régionales ont eu le courage de prendre leurs responsabilités, donnant le feu vert que tout le monde attendait. On ne joue pas avec l'intérêt national. C'est une ligne rouge qu'on n'a ni le droit de franchir et ni même d'approcher.
Que d'enseignements !
S'il y a plus d'une leçon à tirer de cette dure épreuve qui aurait pu avoir des effets ravageurs, et s'il y a des mérites à attribuer, c'est bien le fait qu'elle a fait comprendre à tous que plus rien ne sera comme avant et que l'ouverture d'une nouvelle page doit se faire sur des bases nouvelles après mûre réflexion et une réelle et une profonde remise en question. Toutes les parties qui ont soufflé sur les braises sont devant le devoir de faire leur mea culpa. La FTF, première visée dans cette affaire, doit à présent changer de méthode de travail et de gestion de notre football, pour à terme, devenir un élément moteur du programme des réformes qu'a annoncé le ministre de tutelle dans sa conférence de presse de mercredi dernier. Le plus important maintenant, c'est qu'il y a nécessité et urgence d'emprunter sans plus d'hésitation la voie indiquée et tracée du changement. La Fédération ne peut ainsi pas dire non à plus de transparence et de contrôle de sa gestion des affaires d'un organisme sportif, certes indépendant, mais pas au point de se prendre pour une forteresse dont les murs sont infranchissables. Elle ne peut pas dire non à une meilleure gouvernance, à plus de dégraissage de ses dépenses , à plus d'égalité dans la répartition de ses richesses entre les clubs pour ne pas faire de sa relation avec eux un moyen de pression et leur distribuer les dividendes « à la carte », selon des critères sélectifs. Ça doit être une politique générale d'accompagnement de ces clubs dans leurs difficultés, qui les met tous sur un pied d'égalité et qui touche aussi, pour ne pas dire en premier lieu, les moins favorisés et les plus démunis. Le ministre de tutelle a eu raison de parler de cette image contradictoire de fédération riche et de clubs pauvres qui sont en proie à des crises financières aiguës et qui sont pour la plupart sur le point de mettre la clé sous la porte, tellement les charges qui pèsent sur leurs dirigeants sont lourdes avec les menaces d'insolvabilité qui pèsent sur eux.
Entre équité et impunité
Aujourd'hui, la FTF ne peut pas dire non aussi à un grand coup de balai dans le secteur de l'arbitrage, un secteur qui constitue le maillon faible du football tunisien. La Fédération ne peut pas aussi dire non à un meilleur fonctionnement de ses organes juridictionnels et agir pour plus d'équité dans la prise des décisions et sanctions envers les dirigeants des clubs qui transgressent... Ces derniers temps, c'est la fameuse affaire Youssef Elmi qui a pris la FTF à la gorge, engageant par là même un processus de sa déstabilisation, lui ouvrant ainsi les yeux sur les nombreuses carences dans l'application des textes en vigueur. Enfin, la Fédération tunisienne de football ne peut pas dire non au retour d'un tribunal tunisien de dernier recours, soit revitaliser l'ex-Cnas sous une nouvelle forme, pour permettre aux clubs qui n'ont pas les moyens financiers d'aller jusqu'au TAS à Lausanne, de défendre leurs droits et de réclamer justice. Si la Fédération est d'accord sur pratiquement tous les points des réformes annoncées et n'y voit aucun inconvénient et aucune objection, elle n'a qu'à tendre la main et à afficher clairement sa disponibilité et son désir d'apporter sa contribution. C'est ainsi et seulement de cette manière qu'elle peut renouer le dialogue avec le ministère, ouvrir une nouvelle page et desserrer cet étau qui la place dos au mur, pratiquement seule et sans défense. On dit souvent « qu'à quelque chose malheur est bon ». Après la crise, il faut penser à la sortie de crise et à la détente.


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