L'ex-joueur du Stade n'est nullement impressionné par la délicatesse de la mission. Pour lui, ce n'est pas une entreprise suicidaire A l'issue de la séparation entre le Stade Tunisien et son entraîneur, Maher Kanzari, (remercié après la défaite de l'équipe du Bardo (2-0) devant El Gaoufel sportif de Gafsa), les dirigeants stadistes ont décidé d'opter pour l'enfant du club, Hichem Ncibi, pour prendre en main l'équipe durant les 4 prochaines journées. L'ancien entraîneur adjoint de Sami Trabelsi à l'équipe qatarie Al Sailya , et aussi ancien buteur du ST des années 1980-1990, nous parle de sa mission de sauvetage du Stade : «Je suis convaincu de la délicatesse de la mission dans un club qui ne se porte pas bien mais que je connais comme ma poche . Tout le monde devrait savoir que Hichem Ncibi est là à Tunis pour un défi bien déterminé avec tous les Stadistes, celui d' assurer le maintien de l'équipe en Ligue 1. A mon avis, c'est une mission compliquée et délicate comme le savent tous. Je ne vais pas leurrer les Stadistes. Mais je ne suis pas impressionné ni effrayé par cette mission. Elle est difficile mais pas suicidaire. Tant qu'on est motivé, il faut y croire . L'espoir de se maintenir, fût-il mince, doit être maintenu. Tout le monde, surtout les joueurs, doit en être conscient, c'est encore jouable. Il ne faut jamais lever le pied. C'est sur cela que je travaillerai le plus . Il faut passer des messages positifs à nos joueurs en leur disant qu'ils ont les moyens de s'en sortir. Nous devons nous concentrer sur nos 4 matches pour les gagner en attendant la suite.» a-t-il affirmé. Prendre match par match L'équipe du Bardo s'est laissée traîner au bas du tableau pour une bonne période. Le passage de Kanzari n'a pas apporté la solution avec de petits résultats et des joueurs qui n'ont plus l'envie d'aller vers l'avant. «La situation au classement est très alarmante mais tout reste jouable comme je vous l'ai dit, enchaîne Hichem Ncibi. Nous avons 12 points à décrocher et pour cela il faut raisonner match par match, et chacun de ces matches est pour nous un match de coupe qu' il faut gérer avec intelligence et détermination. Les joueurs et tout le staff n'ont plus d'excuses, plus droit à l'erreur ,tout en espérant que nos concurrents directs calent. Nous sommes donc avertis. Le ST, un grand parmi nos clubs, ne vit pas ses meilleurs jours. C'est une crise qui touche la dignité. Le Stade Tunisien ne mérite pas ce qu' il vit actuellement.Dans ce tableau noir, la famille stadiste doit s'unir le temps de cette opération de sauvetage. Le Stade, c'est ma famille et je n'épargnerai aucun effort pour l'aider», conclut-il.