Sans Balbouli ni Abdennour, entre autres, les hommes de Kasperczak affrontent le maillon faible du groupe La 5e journée du groupe A place l'équipe de Tunisie face à Djibouti, le dernier de la classe avec 0 point. Inutile de vous dire que c'est le maillon faible de ce groupe par rapport au Liberia, le Togo et notre sélection. A l'aller, les nôtres l'ont emporté 8-1 dans un match qui a tourné à l'exhibition. Djibouti n'est donc pas notre concurrent pour la qualification à la CAN. C'est l'équipe que les trois prétendants vont battre en aller et en retour (si la logique est bien sûr respectée). Nos concurrents sont le Liberia (leader du groupe) et le Togo. Et cela ne va pas être facile avec deux points de retard par rappor au Liberia. Probablement, la dernière journée et le match Tunisie-Liberia sera la «finale» de cette qualification à la CAN. Nous n'en sommes pas encore là. Il faudra aller battre Djibouti et attendre une bonne nouvelle de Monrovia où se jouera dimanche un certain Liberia-Togo. Décimée... Maints joueurs ont quitté le camp de la sélection à Monastir, et ce, pour des raisons de blessures ou techniques. Ben Saâda, Gouida, Anis Badri, Hazem Hadj Hassan, Abdennour (le dernier à avoir fait forfait) sans oublier Balbouli (qui a quitté le lieu du stage pour des raisons personnelles) et auparavant M'skani (touché à l'épaule). Voilà ce qu'on appelle un groupe décimé où certains cadres ont sauté le déplacement à Djibouti. Absence de marque? Si on voit la liste de ceux qui ont fait le voyage, ces absences, même de taille, ne pèsent pas lourd quand on voit les noms retenus. La sélection de Kasperczak ne dépend plus des noms et on a toujours des joueurs à la personnalité confirmée et qu'on trouve le jour J. Ce match contre le pauvre Djibouti est un match à notre portée et qu'il ne faut pas rater du tout. Nous sommes dans l'obligation de l'emporter au vu de notre prestige et de notre supériorité historique et technique face à une modeste équipe. Mais en même temps, Kasperczak et ses joueurs savent bien que c'est un match à prendre au sérieux. Un terrain qui va être chaud (à tous les niveaux) et un adversaire qui aura tout à gagner dans cette histoire. Méfiance, méfiance de ces matches-pièges. Harbaoui : le retour A chaque match sa vérité. Et même si notre sélection a intérêt à prendre ce match au sérieux, il n'en demeure pas moins que nous devons gagner avec un score confortable et une manière convaincante. Le retour de Harbaoui, à qui on a pardonné l'erreur de parler en public des histoires de la sélection et des «dérapages» de ses équipiers hors des terrains, est l'événement. Il devra partir d'entrée en pointe de l'attaque pour retrouver ses sensations de buteur en sélection. Est-il encore le bienvenu? On le saura au cours et après ce match. Kasperczak doit aussi accorder une chance à Lahmar, l'homme le plus en forme de ce championnat en ce moment. En l'absence de Balbouli, Rami Jridi, meilleur gardien du championnat, n'aura pas de soucis pour une place de titulaire. Il conduira une défense grande de taille avec Negguez comme latéral droit, Maâloul sur le flanc opposé et probablement un axe Yaâkoubi-Mohsni. Les Ben Amor, Sassi, Khazri et Moncer sont les plus aptes à former l'entrejeu avec un Lahmar qui jouerait en électron libre en compagnie des deux autres créateurs, Moncer et Khazri. Ces deux derniers ont joué avant sur les couloirs, une conception que Kasperczak a utilisée pas mal de fois. Le plus important, c'est de ramener une large victoire et surtout de convaincre. En attendant le match-clé lors de la dernière journée face au Liberia.