De nouveau, deuxième au classement, l'équipe de Tunisie est appelée à faire le jeu, étant dans l'obligation du résultat. Il est venu le temps où la Tunisie rencontre des difficultés dans son parcours aux éliminatoires de la CAN. Grâce à la victoire obtenue à Monastir, la bande à Henri Kasperczak a fait un bond en avant, devenant coleader du groupe A avec le Togo et le Liberia. Au match retour, à Lomé, il fallait confirmer par une deuxième victoire d'affilée. Mais indépendamment de la prestation de l'arbitre qui a privé la Tunisie d'un but régulier et d'un penalty, les choix défensifs de Kasperczak y sont pour beaucoup dans le score final. Le sélectionneur national a opté pour une prudence excessive en alignant 5 défenseurs. Henri Kasperczak a-t-il trop pris en compte la titularisation d'Emmanuel Adebayor dans le camp adverse ? Cela en a tout l'air, particulièrement durant la période initiale où le team national a opté pour le bloc bas. Mais ce que Kasperczak n'arrive pas à comprendre, c'est que jouer la défensive est une chose qui n'est pas propre au football tunisien. La meilleure défense, c'est l'attaque. C'est le schéma tactique qui va le mieux avec notre sélection nationale, d'autant que les latéraux, Ali Maaloul et Hamza Mathlouthi, font des montées régulières. Abdennour : duel perdu avec Adebayor Certains joueurs qui évoluent en Europe nous donnent l'impression que l'équipe nationale est juste bonne à mettre sur leur carte de visite. En ce sens, Wahbi Khazri, qu'on a annoncé blessé, a été retenu par son entraîneur qui ne voulait pas que son joueur prenne des risques. Il l'a préservé en prévision du match de samedi prochain contre WBA en Premier League. Bref, l'intérêt du club de Sunderland a prévalu sur celui de l'équipe de Tunisie. Si Wahbi Khazri n'est pas venu, un autre expatrié a fait le déplacement, mais lui, par contre, a bien fait attention à ses jambes. Il s'agit du sociétaire du FC Valence, Aymen Abdennour, qui a perdu tous ses duels contre Adebayor. Par ailleurs, à chaque fois que l'attaquant togolais est parvenu à créer le danger, il a trouvé la faille dans l'axe. C'est qu'il a souvent pris de vitesse Abdennour. Heureusement que Bilel Mohsni et Aymen Mathlouthi étaient là pour sauver les meubles. Maintenant, c'est le retour à la case départ pour l'équipe nationale, appelée à aller battre Djibouti le 2 juin prochain et à gagner à domicile face au Liberia le 1er septembre 2016 pour composter son billet à la CAN du Gabon.