La lutte sera chaude dans une attrayante «belle» opposant les deux ténors pour le titre de la saison. La salle de Sfax abritera cette nuit le match d'appui de la 56e finale du championnat national féminin (saison 2015-2016) entre les deux meilleures équipes sur la scène volleyballistique, aux atouts certains et aux valeurs établies. C'est la quatrième finale consécutive entre ces deux ténors. Les trois précédentes se sont soldées en faveur du club féminin de Carthage qui ambitionne, aujourd'hui, la quatrième consécration. La dernière performance de son adversaire, le Club Sportif Sfaxien, remonte à la saison 2011-2012. Quatre ans après, l'équipe de Sfax rêve d'un coup d'éclat et de renouer avec les moments de gloire. Rappelons que la finale aller de l'actuel exercice s'est achevée à Sfax sur la victoire du CFC sur un score net, alors que le sort de la finale retour à La Soukra a basculé en faveur du CSS sur le score de trois sets à deux. Le décor est ainsi planté. Les férus de volley-ball vont certainement vivre une soirée ramadanesque avec un plateau de qualité et prometteur. Les deux équipes astreintes à une victoire impérative vendront chèrement leur peau et étaleront toute leur classe pour atteindre leur objectif. Chez le CSS, la sérénité ayant succédé au doute, la victoire tirée par les cheveux dimanche dernier a mis du baume au cœur des supporters sfaxiens. Ceux-ci rassurés après le rendement convaincant exigent désormais un nouveau succès. Optimistes, les Sfaxiens? Plutôt confiants avec ce zeste d'ambition nécessaire pour entretenir la flamme de l'équipe pour qu'elle puisse répondre aux exigences de la tâche. Les Carthaginoises ont certainement retenu la leçon de leur dernière rencontre lors de laquelle elle ont joué la carte de la vigilance excessive. Il faudrait donc s'attendre à voir sur le parquet un ensemble carthaginois soudé et beaucoup plus déterminé mettant du cœur à l'ouvrage. La meilleure volonté d'application marque le rendement de deux équipes. Les clés de la réussite résident dans une pareille confrontation décisive dans le mental et la concentration. Avec Nihel Kbaïer, étonnante d'efficacité, l'omniprésente Kawther Jmaï, et deux joueuses déterminantes dans la première zone, en l'occurrence Ahlem Traï et Jihène Mohamed, le CSS devra être dans un grand jour pour tromper un six carthaginois au potentiel technique et au gabarit impressionnant à l'image de Meriem Brik, Fatma Agrebi et Maroua Barhoumi. L'explication pourrait se décanter sur de petits détails, un brin de chance, une balle ratée dans un moment crucial, ou une attaque contrée.