Le ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, secrétaire général de l'Union patriotique libre (UPL), Hatem El Euchi, a intenté une action en justice contre le dirigeant démissionnaire du parti Jamel Tlili. Au cours d'une conférence de presse, la semaine dernière, ce dernier l'avait accusé de corruption. Dans une déclaration, hier, à la TAP, le ministre a indiqué que l'avocat Kamel Ben Messaoud, qui s'est chargé de l'affaire, s'est basé sur l'article 128 du code pénal qui prévoit une peine de deux ans de prison et une amende de 120 dinars, contre quiconque par discours publics, presse ou tout autre moyen de publicité, impute à un fonctionnaire public ou assimilé des faits illégaux en rapport avec ses fonctions, sans en établir la véracité. Selon Jamel Tlili, le président de l'UPL, Slim Riahi, a transformé le parti en une structure pour extorquer de l'argent aux hommes d'affaires et piller les fonds publics. Il considère que Slim Riahi utilise le parti pour intervenir auprès de l'Instance vérité dignité et régler certains dossiers. Avant sa démission, Jamel Tlili a occupé des postes de responsabilité au sein de l'UPL. En 2016, il a été choisi pour diriger le bureau politique du parti.
