Depuis 2013, on observe une augmentation constante du nombre des candidats. Près de 160.000 élèves de Sixième vont passer cette année le concours national Tous ces candidats de la Sixième briguent une place dans l'un des collèges pilotes. Ils doivent, pour cela, se pencher sur les cinq épreuves inscrites au programme de l'examen. Le premier jour hier 16 juin, ils ont passé l'arabe et l'anglais. Aujourd'hui, ils affronteront les deux épreuves du français et de l'éveil scientifique. Ils termineront, demain, avec la reine des matières : les mathématiques. Les candidats de la sixième année ont planché hier sur des sujets faciles et classiques. Ils ont passé l'épreuve d'arabe qui contenait, semble-t-il, des pièges dans la rubrique «langue». L'anglais, lui, était à la portée. A leur sortie, ils étaient pratiquement unanimes à affirmer que l'ensemble des épreuves étaient faciles. Vers dix heures du matin, les premiers candidats ont commencé à quitter les centres d'examen. Devant l'école primaire Ibn Mandhour d'El Mourouj 1, des candidats discutaient, à vive voix, du sujet d'arabe qui contient un piège qui était dur, selon Syrine Riahi : «La production écrite a nécessité une reformulation intégrant un dialogue, c'était difficile pour un élève qui n'a pas révisé ses cours». Rencontré sur place, Ahmed, un autre candidat, a affirmé, sourire aux lèvres, que les écoliers qui ont très bien révisé le programme «obtiendront facilement de très bonnes notes cette année. En ce qui me concerne, j'espère obtenir douze sur vingt en arabe et 16 sur 20 en anglais». Se tenant à côté de lui, Marwa, une candidate déçue par l'épreuve d'arabe, surtout par la difficulté au niveau de la partie langue. Wadii a, quant à lui, été quelque peu surpris par l'anglais, un sujet auquel il ne s'attendait pas. «Le problème, c'est que je ne n'aime pas cette matière, donc je n'ai pas bien passé l'examen» Plus de filles que de garçons «Les candidats qui ont bien révisé l'ensemble du programme n'auront pas de mal à obtenir une bonne note», souligne une maîtresse d'arabe, Mme Houda Bouzidi. «Les examens ont un degré de difficulté faible, car au cours de l'année on a travaillé des exercices plus durs que ceux de l'examen national». Neila, une élève rencontrée par hasard, est du même avis que ses camarades de classe. Elle déclare que «cette année, l'épreuve est plus facile. Il s'agit d'exercices classiques». Mais dans l'ensemble, il s'agit d'une épreuve à la portée de l'élève moyen», renchérit Douja, une jeune candidate. Cette année, quelque 52.954 élèves (28.541 filles et 24.413 garçons) se disputent 3.850 places dans les collèges pilotes, contre 47.791 l'année précédente. Les épreuves se déroulent dans 247 centres d'examen. Les résultats seront proclamés le 28 juin.