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A la recherche de l'authenticité perdue
Festival de la Médina : Musique jamaïcaine au palais Kheïreddine
Publié dans La Presse de Tunisie le 31 - 08 - 2010

Trois semaines durant ou presque, tout le monde en parlait. L'édition 2010 du Festival de la Médina avait de quoi promettre. On veut parler ici du spectacle de Bobo Niyah au palais Kheïreddine. Un chanteur qui s'est rapidement fait un nom sur la scène reggae et qui a travaillé avec des artistes de renom comme Gabriel Le Mar, Zoé, Yan Meek et Linda Carrière, entre autres, dit-on.
Une renommée dont on n'a, cependant, pas perçu la justification sur scène. Le spectacle de l'avant-veille a donné lieu, à la faveur de ce qu'il faut bien appeler un charabia sonore, à une véritable mascarade. En d'autres termes, la montagne a accouché d'une souris.
En présence d'un public nombreux, le spectacle a démarré vers 22h.30. Une troupe de sept jeunes — qui n'avaient rien de Jamaïcains, à l'exception de la cantatrice — s'est installée sur scène et a rapidement plongé dans un rythme endiablé, précédant l'entrée en scène du chanteur.
Interprétant une panoplie de chansons extraites de son album Keep it real, le chanteur, on l'admet, a fait vibrer son public jeune, grâce à une musique rythmée, certes, mais une forme dépourvue de fond.
Après une série de chansons difficiles à répertorier, vu la similitude de leurs mélodies, Bobo Niyah a cédé la place, respectivement, à deux autres chanteurs.
On se prenait à espérer un petit changement salvateur vers un genre musical qui a de tout temps émerveillé, d'un bout à l'autre du globe, à savoir le reggae. L'on s'attendait également à un petit voyage à travers des mélodies exotiques qui auraient permis de renouer avec l'âge d'or de cette emblématique musique, en interprétant quelques chansons des grands noms: Bob Marley, Peter Tosh et Bunny Wailer, pour ne citer que ceux-là. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Les voix étaient amplement rauques et appauvries par une interprétation dépourvue de profondeur, voire plate.
Raison pour laquelle, les adeptes du reggae, connaisseurs du genre, n'ont pas tardé à quitter les lieux. Cette musique, rappelons-le, est apparue à la fin des années 1960 ; elle est le fruit de nombreuses rencontres et de métissages, dont celui du ska et du rocksteady, et puise ses racines dans les musiques traditionnelles caribéennes comme le mento et le calypso. Plus, le reggae est une musique très influencée par le «rythm and blues», le «jazz» et la «soul music». S'y ajoute, également, l'influence des musiques africaines, du mouvement rasta et des chants « nyabinghi » qui utilisent les tambours dérivés des cérémonies Burru afro-jamaïcaines.
Des données évaporées, le temps d'une soirée.
Mais comment parler de reggae en présence d'une troupe dont la majorité des membres s'est révélée étrangère au genre ?
La Jamaïque ne manque point de talents. A quoi servait, par ailleurs, d'aller si loin pour ramener une telle musique ?


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