INFOTUNISIE-Son grand retour a enflammé l'amphithéâtre de Carthage. Cheb Khaled s'est embarqué, la soirée du 9 août courant, au Festival International de Carthage, avec son staff, ses chansons et son fameux grand sourire. Devant un public nombreux, le roi du Rai a interprété ses anciennes chansons avec beaucoup d'enthousiasme et de bonne humeur. Il a accroché le drapeau de la Tunisie à son microphone alors que les drapeaux de l'Algérie remplissaient l'amphithéâtre. Accompagné de musiciens qui jouent merveilleusement la guitare, le luth, la basse et le saxophone, l'artiste, de réputation mondiale, a charmé le public, acquis à sa cause, avec des rythmes orientaux et occidentaux et des chansons tirées notamment de son nouvel album: »liberté » qui a enregistré des ventes record en Europe. Liberté! représente bien cet Algérien, qui en a fait son leitmotiv, libertés d'expression artistique et d'amour, cet épicurien a longtemps croqué la vie à pleines dents avant de se poser, et d'avoir ses trois bambins : Kenza, Sarah et Ghossen. Lors de cette traditionnelle soirée consacrée à la musique raï le public s'est retrouvé avec la puissance rythmique des chansons de l'un des pionniers du raï. Avec ses tubes planétaires comme « Aïcha » ou « Abdelkader ». Ses succès l'ont mené à se produire sur les scènes les plus prestigieuses où il a comblé tous les publics avec sa voix subtile, ses rythmes trépidants et son sens de la fête. Imposant le raï comme un style musical à part entière, Khaled est l'incontournable ambassadeur de ce genre et la référence ultime dans cet univers où ses talents de danseur et ses chansons mythiques ont toujours fait l'unanimité. D'une réputation internationale, le chanteur a fait preuve d'une grande finesse grâce à sa voix majestueuse qui n'a rien perdu de sa force de jadis. Parfois rock et parfois douce, la voix du Khaled a charmé le public assoiffé même à ses éternelles telle que Didi, Bakhta et Aicha. Rappelons que cheb Khaled né le 29 février 1960 à Sidi El Houari, un ancien quartier d'Oran(Algerie) a subi les influences de divers courants musicaux, du pop couleur woodstock, aux mélodies d'Idir, le kabyle, en passant par le reggae. L'autre courant majeur qui avait marqué le jeune Khaled est le »gharbi », un genre typiquement oranais, né au carrefour d'une pluralité musicale et d'une cohabitation sociale et ethnique.