La «Nationalmannschaft» accuse un retard à l'allumage. L'Irlande du Nord s'attaque à l'ogre allemand dans la dernière rencontre du groupe C. La sélection de Michael O'Neill peut envisager une qualification en tant que meilleur troisième. O'Neill s'appuiera encore sur sa défense à cinq, qui n'a concédé qu'un but en deux rencontres (Milik pour la Pologne). En attaque, c'est sur coup de pied arrêté que les Nord-Irlandais ont une carte à jouer. Les Nord-Irlandais auront l'occasion à l'issue de ce match de se qualifier pour les huitièmes de finale du tournoi pour leur première participation à l'Euro. Un sacré exploit. L'Allemagne pour sa part voudra assumer son statut de champion du monde en titre. Une victoire lui assurera de terminer parmi les deux premiers. Une large victoire lui permettrait de conserver la première place. Pour y parvenir, Joachim Löw ne devrait pas procéder à de nombreux changements. La charnière Boateng-Hummels, reconstituée face à la Pologne avec le retour de blessure du dernier nommé, est la meilleure possible et sera donc maintenue. Il devrait, selon toute logique, en être de même avec la paire Khedira-Kroos. Des changements pourraient en revanche être faits en attaque. Si Ozil et Muller sont indispensables et seront très probablement titulaires, le cas Götze et Draxler sont plus incertains. Joachim Löw dispose cependant de nombreuses solutions sur le banc avec Mario Gomez, André Schurrle, Luka Podolski ou le jeune Leroy Sané. Lewandowski doit se réveiller L'Ukraine, dernière du groupe C avec aucun point après deux matchs, est d'ores et déjà éliminée. Elle jouera pour du beurre face à la Pologne. Avec aucun but inscrit et quatre concédés, l'Ukraine est pour l'instant l'une des pires équipes de la compétition. La Pologne, pour sa part, est idéalement placée pour terminer parmi les deux premiers du groupe. Les hommes du sélectionneur Nawalka comptent le même nombre de points que la «Nationalmannschaft», et ne sont devancés qu'à la différence de buts. Pour ce faire, les Polonais devront passer la vitesse supérieure sur le plan offensif. La Pologne brille plus par sa défense (0 but concédé) que par son attaque. Un comble quand on sait qu'elle compte en son sein un buteur de la classe de Robert Lewandowski. Espagne : finir le travail Double tenante du titre (2008 et 2012), la Roja ne déçoit pas depuis le début de cet Euro. Il reste désormais aux coéquipiers d'Alvaro Morata à finir le travail face à la Croatie. Côté Croates, le travail est fait à 95% mais le dernier match contre les Tchèques a laissé des traces. Luka Modric s'est blessé et le sélectionneur n'a pas hésité à qualifier ses pseudo-supporters de «terroristes du sport». Ambiance. Enfin, la République tchèque affronte la Turquie. C'est l'affiche des bonnets d'âne de cette poule. La Turquie est quasiment éliminée. Pour la République tchèque, il reste un infime espoir de qualification. Pour ce match couperet, la sélection de Pavel Vrba devra se passer des services de son capitaine, Tomas Rosicky. Les deux sélections nationales se connaissent bien. Elles se sont même affrontées en qualifications de cet Euro. Les Tchèques l'avaient emporté à Istanbul (2-1), puis les Turcs avaient pris leur revanche à Prague (2-0). Le programme 17h00 : Ukraine-Pologne (groupe C) BeIn 1 17h00 : Irlande-Allemagne (groupe C) BeIn 1 20h00 : Croatie-Espagne (groupe D) TF1 et BeIn 1 20h00 : Rép. tchèque-Turquie (groupe D) BeIn 1