Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu, hier, au palais de Carthage, le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi. Dans une déclaration aux médias à l'issue de la rencontre, Ghannouchi a réaffirmé le soutien de son parti à l'initiative présidentielle en faveur de la formation d'un gouvernement d'union nationale dans l'ultime objectif d'améliorer la situation générale dans le pays, indique un communiqué de la présidence de la République. «Ennahdha adhère pleinement aux concertations sur l'initiative présidentielle en faveur de la formation d'un gouvernement d'union nationale», a-t-il affirmé. Le président de la République avait proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale appuyé par les acteurs sociopolitiques et regroupant l'Ugtt, l'Utica, la coalition au pouvoir et éventuellement des indépendants et des représentants de l'opposition. Le président Caïd Essebsi a reçu, d'autre part, le coordinateur général du mouvement Projet de Tunisie, Mohsen Marzouk. A l'issue de l'entretien, Marzouk a déclaré avoir fait part au président du «soutien total» du mouvement à l'initiative de la formation d'un gouvernement d'union nationale. «Il importe de parvenir rapidement à la définition des priorités et de la méthode de travail de ce gouvernement; et que toutes les parties politiques et sociales qui le soutiennent s'engagent à concrétiser», a souligné Marzouk cité dans un communiqué de la Présidence. Le porte-parole de la présidence de la République, Moez Sinaoui, avait déclaré lundi à l'agence TAP que les concertations autour de l'initiative de formation d'un gouvernement d'union nationale se poursuivront lors d'une réunion, aujourd'hui, au palais de Carthage, en présence de représentants d'organisations nationales et des partis participants aux concertations. Au programme de la réunion, figure l'examen de la note de synthèse préliminaire autour de l'initiative. Selon Sinaoui, les pourparlers concernant le gouvernement d'union nationale seront achevés au début de la semaine prochaine par l'élaboration d'un calendrier bien précis. Le président de la République avait proposé la formation d'un gouvernement d'union nationale appuyé par les acteurs sociopolitiques et regroupant l'Ugtt, l'Utica, la coalition au pouvoir et éventuellement des indépendants et des représentants de l'opposition.