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Levée de l'embargo sur les notes : Tardive et sans aucun effet
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 07 - 2023

En adoptant l'abandon de sa mesure de rétention des notes des élèves, la Commission administrative sectorielle de la Fgeb (syndicat du primaire) n'a fait que se rendre à l'évidence. Toute sa stratégie de blocage (grèves, rassemblements de protestation, sit-in, etc.) suivie depuis plusieurs années s'est avérée nulle.
C'était compter sans la prise de conscience d'une société civile de plus en plus exaspérée par les agissements d'une «bande d'aventuriers» comme les a désignés le ministre de l'Education, lui-même. Parents, élèves et enseignants ne peuvent plus supporter cette chape de plomb qui pèse de tout son poids sur leurs épaules tout au long de ces années.
Ainsi, devant l'entêtement et le jusqu'au-boutisme des responsables de la Fédération générale de l'enseignement de base (Fgeb), les enseignants se sont rebellés et, semble-t-il, débarrassés de l'emprise de ce syndicat qui n'a voulu laisser aucune chance au moindre compromis.
Les enseignants, dans leur écrasante majorité, savent pertinemment, jusqu'où il ne faut pas aller, même si certains responsables syndicaux ne cessent de leur dire de ne pas lâcher prise.
Après la mise en œuvre de l'attirail réglementaire par le ministère de l'Education, les choses ont changé. C'est du concret. Contre un travail non exécuté, on a appliqué la retenue des salaires de plusieurs milliers d'enseignants qui obéissent à la Fgeb.
Habitués à la mollesse et aux hésitations des gouvernements précédents, les syndicalistes avaient sous-estimé la réaction des autorités gouvernantes, considérant les déclarations officielles comme de la pure gesticulation. Mais comme on est passé de la parole à l'acte, la situation a totalement basculé.
Les responsables syndicaux ont été pris de court et n'ont pas pu trouver la parade. Devant la "débâcle" de leurs troupes, ils ont fini par admettre la défaite et décider de lever le veto sur les notes. S'ils demandent aux enseignants récalcitrants de les remettre, ils oublient qu'avec ou sans leur aval, ces mêmes enseignants n'avaient plus aucun autre choix.
Ou honorer leurs engagements ou en assumer les conséquences. Il n'y avait pas d'autres issues. Or, ladite mesure de rétention des notes n'avait plus aucun impact puisque tous les enseignants ou presque avaient déjà déposé les notes sur la plateforme du ministère de l'Education.
Les membres de la Fgeb veulent s'en tirer à moindres frais et sans trop perdre la face. Leur ligne dure et leur entêtement n'ont fait que les enfoncer.
Rendre des comptes
Pour les syndicalistes rigides et intransigeants. Ils doivent savoir que, tôt ou tard, ils auront à rendre des comptes à toute la société. Il n'y a pas d'impunité même si, pour l'heure, l'institution garde le silence.
Les victimes sont à peu près deux millions d'enfants pris en otage pendant des mois, voire des années.
Il est temps de faire comprendre à ces gens que les règles du jeu ont changé et qu'il n'est plus possible d'aller à contre-courant des intérêts nationaux, des élèves et du système éducatif.
D'ailleurs, certains commencent à réagir contre le responsable de la Fgeb adepte de la ligne dure. Ce premier responsable a juré (au micro d'une chaîne de radio) qu'il ne bougera pas d'un iota et qu'il continuera de mener la vie dure à tous ceux qui ne le suivront pas, y compris ses propres camarades "rebelles". A ces derniers, il promet les conseils de discipline et le retrait de leur qualité de syndicaliste.
En plein désarroi, les responsables syndicaux vont, tête baissée, droit dans le mur. Mais de nombreux militants de base ne cachent plus leur désapprobation à l'endroit de cette politique outrancière suivie par cette "bande". C'est pourquoi ils demandent le départ des membres de ce turbulent syndicat et l'organisation d'élections démocratiques pour élire un nouveau bureau.


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